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jeudi 4 août 2022

Antisémitisme et antijudaïsme - 3 : La religion juive ou judaïsme


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME - 3

 

LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME

 

     Après la race et la nationalité examinées précédemment voyons, aujourd’hui, la religion juive. Cette question a toujours été très importante pour les chrétiens, mais elle l’est encore plus depuis le concile Vatican II par la position de l’Eglise conciliaire à l’égard d’Israël, du sionisme et des Juifs appelés abusivement nos ‘’frères aînés’’ par Jean-Paul II. Nous pourrions de tout cœur les considérer ainsi s’ils étaient restés fidèles à l’esprit de la Loi de Moïse et à l’enseignement de la Synagogue fidèle des Patriarches et des prophètes, et à son aboutissement logique et légitime que fut le Christ, le Messie promis, mais tel n’est pas le cas.

     Le peuple juif fut suscité par dieu pour apporter le Christ, mais à l’exception d’une partie du peuple, il refusa le Messie promis par les prophètes. Ce faisant, il rompit l’alliance conclue par Dieu avec les Patriarches et Moïse. Dans leur jalousie d’avoir été supplanté par l’Eglise, l’Israël de Dieu (1) les Juifs sont devenus, par haine du Christ, les ennemis des chrétiens et du christianisme, déployant tous leurs efforts pour le détruire en le minant de l’intérieur, et en suscitant durant le cours de la chrétienté de multiples sectes et sociétés secrètes pour la diviser et l’affaiblir. Cette inimitié séculaire est fondamentalement théologique avec des répercutions morales, sociales et politiques. Les Catholiques ne pourront se préserver de cet environnement prégnant de judaïsation des esprits, provoquée par les influences juives diffusées dans la société civile, politique et religieuse qu’en menant une vie véritablement chrétienne.

QU’EST-CE QUE LA RELIGION JUIVE OU JUDAÏSME ?

     Pour appréhender la religion juive qu’est le judaïsme des pharisiens et des rabbins, et sur quels enseignements elle s’est construite, je me référerai au Rabbin David Drach (1791-1865) baptisé dans l’Eglise catholique qui, dans son livre, montre comment on peut résumer le support sur lequel se forme l’enseignement religieux de l’enfant juif jusqu’à l’étudiant :

« Dans les écoles théologiques, les cours se bornent uniquement au Talmud, on néglige le texte de la Bible. »  (De l’harmonie de l’Eglise et de la Synagogue, Tome 1, p. 35 à 40)

     Ainsi, contrairement à ce que peut penser un chrétien, et aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas la Loi de Moïse (La Torah) contenu dans l’Ancien Testament qui constitue le socle de l’enseignement dans « les écoles théologiques », mais le Talmud lui est préféré. Ce n’est pas surprenant car Notre-Seigneur avait déjà dénoncé les « doctrines et ordonnances humaines » qu’enseignaient les pharisiens. Du Adonaï et du Moïse plein la bouche chez les Juifs mais, comme disait Jésus :

« Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ; ils me rendent un culte inutile, enseignant des doctrines et des ordonnances humaines ». (St Matthieu XV, 7-8)

     Les Juifs professent donc une fausse religion fabriquée par les rabbins kabbalistes et talmudistes, fruit du contact des prêtres juifs avec les mages et savants chaldéens et leur doctrine panthéiste, lors de leur déportation à Babylone. Ils pratiquent donc « un culte inutile ». Cela n’étonne guère car la Bible nous montre Israël sombrant souvent dans l’idolâtrie des peuples païens et fustigés sans cesse par les prophètes conservateurs de la vraie tradition religieuse d’Israël, et persécutés pour cela comme Jésus le dira aux scribes et pharisiens hypocrites dans Saint Matthieu XXIII, 34-35 :

« C’est pourquoi, voici que je vous envoie des prophètes, et des sages, et des scribes ; et vous tuerez et crucifierez les uns, et vous flagellerez les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste, jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. »

     Lors de leur déportation à Babylone, Ils furent confrontés à cette doctrine de « l’homme divinisé » des panthéistes. Les pharisiens qui apparaissent à cette époque firent de cette doctrine, leur doctrine secrète qui, dans leur délire, devint celle « du Juif qui se fait Dieu » et, dans leur orgueil, matérialisèrent toutes les promesses prophétiques que Dieu réservait pour le ciel en les attribuant aux seuls Juifs descendants charnels d’Abraham. Cette fausse théologie, véhiculant une fausse tradition, explique leur venin matérialiste et sensualiste qu’ils inoculent dans les nations, et leur soif de dominer en tout, jusqu’à la domination mondiale déclinée aujourd’hui en mondialisme. Quant aux autres hommes - les goyïm ou non-Juifs - ils les rejetèrent dans l’animalité selon le regard du Talmud sur les non-Juifs.

     Cette religion issue de la fausse Kabbale (qui signifie fausse réception ou tradition) ou gnose juive fut condamnée et abolie en droit, lors de l’institution par Jésus de la nouvelle alliance exprimée dans le Nouveau Testament. Les prescriptions rituelles issues de l’Ancien Testament furent annulées par l’Eglise naissante dès le début du christianisme, lors du premier concile de l’histoire chrétienne qui se tint à Jérusalem, au premier siècle de notre ère (2). Le Moïse que professent les rabbins n’a plus rien à voir avec l’esprit de Moïse, si ce n’est un Moïse lu et interprété selon la doctrine secrète de la Kabbale d’inspiration babylonienne. Le Judaïsme des pharisiens et de leurs successeurs les rabbins kabbalistes et talmudistes n’a plus rien à voir, non plus, avec la religion des Patriarches et des prophètes, car ils ont brisé la première alliance que Dieu avait offerte aux Juifs. Ils l’ont brisée et ont apostasié en refusant le Christ, le Messie vers lequel dirigeaient toutes les prophéties et les sacrifices de l’Ancien Testament.

    Pour comprendre comment les Juifs, pour leur malheur, ont été amenés à préférer l’enseignement du Talmud, et à apostasier, il suffira de quelques citations de ce livre, telles que :

  « Les paroles des écrivains du Talmud sont plus douces que celles de la Loi. » (Talmud de Jérusalem, traité Berachoth, Perek 1.) en sorte que

« Les péchés contre le Talmud sont plus graves que ceux contre la Bible. » (Traité Sanhédrin, folio 88b)

« Mon fils, fait plus attention aux paroles des rabbins qu’aux paroles de la Loi ». (Traité Erûbin, folio 21 b ; Traité Gittin, folio 59 b)

« Le Talmud a de tout temps des détracteurs violents et des apologistes passionnés. Pendant deux mille ans, il a été, et il est encore un objet de vénération pour les Israélites dont il est le code religieux ». (Rabbin Trenel R., in l’Univers Israélite, juin 1867, p. 452). Ce rabbin aurait pu ajouter : le code de l’immoralité.

     Il ressort de ces textes que le Talmud est supérieur à la Loi de Moïse. Il est donc moins grave de pécher contre un enseignement de la Loi que contre celui du Talmud. Cette mentalité orgueilleuse et hypocrite des pharisiens, dont les rabbins de la Synagogue sont les continuateurs, ne pourra que rejaillir sur les ouailles du judaïsme et leur inculquer une morale qui se révélera détestable.

     Pour bien comprendre ce qu’implique la religion juive, écoutons un Juif, M. Arthur Koestler nous dire ce qu’elle est :

« La religion juive n’est pas seulement un système de foi et de culte, elle implique l’appartenance à une race et à une nation en puissance (…) Pour être bon catholique ou bon protestant, il suffit d’accepter pour vrais certains dogmes et certaines valeurs morales qui transcendent les frontières et les nations ; pour être bon Juif (au sens religieux), il faut professer que l’on appartient à la Race Elue» (Analyse d’un miracle, Calmann-Lévy, éditeur, 1949)

     Passons sur le « pour être bon catholique il suffit d’accepter… » car ne connaissant pas, ou feignant de ne pas connaître, l’enseignement du catéchisme catholique M. Koestler se montre très réducteur sur cette question pour constater, par contre, que les « valeurs morales » (3) n’entrent pas en ligne de compte pour « être un bon juif » et dans la foulée l’aveu, sans peut-être s’en rendre compte, de qui est véritablement raciste. D’ailleurs des Juifs oeuvrent pour entretenir le racisme au même titre que l‘antisémitisme car tous deux servent leurs intérêts, en détournant l’attention qui pourrait se fixer sur les manigances et les conséquences mondiales de leur propre misère morale.

     Disons-le tout net. Les Catholiques ne sont pas racistes lorsqu’ils sont obéissants à l’enseignement reçu. Le racisme a été dénoncé et condamné par l’Eglise catholique dans l’Encyclique Mit Brennender Sorge sur le nazisme, du Pape Pie XI, en 1937, et les Catholiques fidèles s’y soumettent sans aucun problème. De plus l’Evangile, et de très loin, n’est pas le Talmud (4) dans son regard porté sur les hommes.

(A suivre…« Antijudaïsme rabbinique, pourquoi ? »…si Dieu veut)


René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.

 

(1) Epître de Saint Paul aux Galates VI, 16

(2) Actes des Apôtres XV, 1 à 29)

(3) Le Talmud ne fait que confirmer ces propos, comme on le verra par ailleurs.

(4) Le Talmud fut anathémisé par les Papes Clément VIII, Jules III, Paul IV, Saint Pie V, etc.

Mis sur un autre blogue le 31 janvier 2018

mardi 19 juillet 2022

Antisémitisme et Antijudaïsme - 2 : Antisémitisme et Juif, qu'est-ce à dire ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME – 2

ANTISEMITISME ET JUIF, QU’EST-CE A DIRE ?

     Avant d’aller plus avant sur la question de l’antisémitisme commençant déjà par dire que ce mot est relativement récent. La première mention du mot antisémite, en 1860, est attribuée à un intellectuel juif autrichien nommé Moritz Steinschneider (1816-1907). Il l’utilisa dans l’expression « préjugés antisémites (antisemitische Vorurteile) » Quant au mot antisémitisme « Antisemitismus » il fut inventé par un journaliste allemand, Wilhelm Marr (1819-1904) dans le sens « d'hostilité aux Juifs ». En France, c’est le dictionnaire Robert qui traduira, en 1886 Antisemitismus par « antisémitisme ». (1)

     Ce mot formé sur le vocable « sémite » nécessite un retour dans l’histoire. De nos jours, ce mot est ambigu car martelé de façon à diriger la pensée immédiatement et exclusivement vers les Juifs. Or, cela est tendancieux car un rappel historique montre qu’il n’en est pas ainsi.

     Nous savons par le Livre de la Genèse que Sem (père des Sémites) était un des trois fils de Noé (avec Cham et Japhet) et qu’Hébert, le père éponyme des Hébreux, était d’origine sémite tout comme sa postérité Abraham, ses fils Isaac et Jacob et leurs descendants. Dans le langage moderne le mot « sémite » se cristallise davantage, à tort, sur la descendance d’Isaac (son deuxième fils, et fils de la promesse que Dieu fit au Patriarche Abraham). Cependant, Abraham eut un autre fils Ismaël (son premier-né qu’il eût avec sa servante Agar) et sa descendance que sont les Arabes, eux aussi descendants d’Abraham, et donc des Sémites comme les Juifs. Telle est, sur le plan historique, la réalité et la portée du mot Sémite.

     Passons maintenant au mot « Juif » pour voir ce qu’il recoupe sous cet unique vocable. Ce mot a trois sens : un sens racial, un sens lié à la nationalité et un sens religieux.

     Pour ne pas faire trop long, cet article n’abordera que la race et la nationalité, réservant la religion pour un prochain article.

LA RACE JUIVE :

     Le sens racial, lorsqu’il n’est pas divinisé, est moralement indifférent. Ce fut la race de Notre-Seigneur et de sa Sainte Mère, des colonnes de l’Eglise que furent Saint Pierre et Saint Paul, de certains Apôtres et, beaucoup moins glorieux, des grands prêtres Anne et Caïphe, de Karl Marx, de Trotsky, de Rothschild, etc. L’aspect racial du mot « antisémitisme » des nazis a été fermement stigmatisé par le Pape Pie XI :

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’Etat, ou la forme de l’Etat, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable - quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créés et ordonnées par Dieu : est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit Brennender Sorge » sur le nazisme, du 14 mars 1937). La date de cette Encyclique mettait déjà en garde.

LA NATIONALITE JUIVE :

     Ce sens est généralement complétement occulté. Pourquoi ? Parce que de nos jours, il est difficile pour les gens de concevoir une nation sans territoire, sans frontières et sans une organisation politique visible (ce n’est plus le cas depuis 70 ans). Est-ce à dire que les Juifs ne sont une nation que depuis 1948 ? Ce serait une grave erreur de le penser, et se disposer à ne rien comprendre à la marche des événements politiques, sociaux et mondiaux, aux comportements et à la duplicité juive au sein des nations. En effet, au sein même de ces peuples qui les ont accueillis, ils ont toujours été une nation obéissant aux ordres d’un gouvernement occulte connu sous le nom de Kahal. C’est compréhensible car le judaïsme rabbinique ou modernisé - pratiqué par des Juifs orthodoxes et talmudistes, ou par des Juifs modernistes ou progressistes – a toujours été le dernier refuge qui a permis à la nationalité juive de subsister, lui évitant de s’assimiler aux nations hôtes. En effet, par le génie financier dont ils font preuve et la puissance de l’or dont ils sont les maîtres, les Juifs ont toujours été un Etat dans l’Etat, au sein des royaumes ou des Républiques. Nous avons deux preuves de l’existence d’un gouvernement occulte : la Bible et un document juif.

LA BIBLE :

     Elle affirme : « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Proverbes XI, 14 - Vulgate). Ce texte inspiré affirme donc qu’un peuple ne peut que disparaître s’il n’a personne pour le gouverner. Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent, alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu. Il ne s’est assimilé à aucun peuple non-juif.

DOCUMENT JUIF

     Cette seconde preuve consiste en un échange de lettres entre les Juifs d’Arles et ceux de Constantinople, daté de 1489. Ainsi, depuis l’an 70 les Juifs n’ont jamais cessé d’avoir un gouvernement auquel ils se sont toujours référés pour connaître la conduite à tenir au sein des nations.

     On suit la trace de ce Sanhédrin suprême appelé aussi Princes juifs de la Captivité - ou gouvernement juif - à Jabné jusqu’à la révolte et la défaite de Shimon Bar-Kokhba, en 135 après Jésus-Christ et, après sa dispersion, sa reconstitution à Tibériade. Depuis 429, il s’est transporté à Babylone jusqu’en 1005 sous le nom de Princes de l’Exil. A cette date, les Califes d’Orient s’effrayèrent de la puissance de ces Princes juifs et les persécutèrent, les obligeant à fuir vers l’Arabie et l’Occident. Ceci montre que jusqu’à cette date de 1005 ils avaient bien un centre de commandement auquel les Juifs étaient soumis. Le document juif, ci-dessous, atteste qu’il n’a jamais cessé de fonctionner, puisque les Juifs d’Arles savaient où s’adresser 484 ans plus tard (à Constantinople en 1489) même si sa trace historique était perdue de 1005 à 1489.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (2)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation, en réponse à la Lettre du 13 de Sabath, 1489 au rabbin Chamor, d’Arles (France) nous lisant :

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. »

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux.

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (3)

     Par ces propos, nous sommes loin de l’esprit de Moïse et de la religion mosaïque à l’égard des étrangers ou de ceux qui sont dans l’obligation de vivre dans un pays qui n’est pas le leur (le ger, en hébreu). Mais, sous sommes bien en phase avec l’esprit de l’enseignement rabbinique et diabolique du Talmud. Ces conseils du prince des Juifs de Constantinople vérifient amplement les paroles du Christ « Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Source Wikipédia

(2 et 3) Pour un peu plus ici :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

Mis sur un autre blogue le 15 novembre 2017

jeudi 19 mai 2022

11 certitudes sur l'Antéchrist : Certitude 5


Les différents matériaux de la statue et les royaumes qu’ils représentent.


ANTECHRIST – 8

 

11 CERTITUDES SUR L’ANTECHRIST – 5

 

CERTITUDE  5

 

     LES DEBUTS DE L’ANTECHRIST SERONT HUMBLES ET PEU REMARQUES.

 

     Pour expliquer cette certitude on se référera à un indice fourni par Daniel au roi de Babylone, Nabuchodonosor. Celui-ci, ayant fait un songe dont il ne se souvenait plus, demande à ses devins de lui rappeler ce qu’il a vu et de l’interpréter. Les mages babyloniens furent dans l’incapacité de révéler au roi le songe. C’est Daniel qui s’offrit pour le reconstituer et fournir l’explication. Dans ce songe, il est question d’une statue immense composée de différents matériaux correspondant aux quatre parties du corps :

« La tête, en or très pur ; la poitrine et les bras d’argent ; le ventre et les cuisses, d’airain ; les jambes, de fer ; une partie des pieds était de fer, et l’autre d’argile. » (Daniel II, 32-33)

    Cette unique statue constituée de quatre matières différentes représente des royaumes s’inscrivant dans le cours du temps. En effet, la puissance qui dirige ce monde déchu, depuis l’origine, est une aussi bien dans toutes ses diverses phases et manifestations, que dans les faits qui les accompagnent. C’est pour cette raison qu’ils sont représentés dans une seule image (l’unique statue)

     Il ne s’agit pas, ici, de commenter mot à mot l’explication de l’interprétation du songe par Daniel, qui, certes, serait intéressante, mais nécessiterait plusieurs articles. Je me limiterai à quelques commentaires sur la statue :

    Cette statue représente quatre empires, royaumes ou monarchies :

- La tête, d’or très pur : c’est Nabuchodonosor ou l’empire de Babylone. Interprétation fournie par le prophète Daniel, lui-même, au roi « c’est donc toi qui est la tête d’or. » (Daniel II, 38b)

- la poitrine et les bras d’argent : c’est l’empire médo-perse dont l’unité des deux entités est représentée par le même métal.

- Le ventre et les cuisses d’airain : c’est l’empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, moins brillant et moins riche par ses matériaux que les deux précédents, mais supérieur par ses conquêtes.

Les jambes de fer : c’est l’empire romain qui, en brisant l’empire gréco-macédonien brisa en lui les renversements précédents effectués par les médo-perses et les babyloniens. Aucun des métaux de cette statue ne peut résister au fer : Ni l’or, ni l’argent, ni l’airain. Quant aux « pieds de fer et d’argile » ils viennent atténuer la solidité représentée par les « jambes de fer ». Toutefois, ils ne signifient pas une division de ce royaume romain mais un défaut de cohésion de l’ensemble due à des guerres civiles et étrangères, et à la disparité des contrées qui le composait.

Cet empire donnera naissance  (avant-même la chute de l’empire romain païen  continuité de Rome, mais désormais dépendante de la gouvernance du Pontife en 476) par l’évangélisation effectuée par les apôtres Saints Pierre et Paul, et des disciples, à une nouvelle civilisation spirituelle et chrétienne qui perpétuera la romain, ce qui validerait l’apparition du faux prophète, un apostat, adulateur de l’Antéchrist, au sein même de cette civilisation spirituelle et chrétienne. (1)

    Il est un détail qui, à ma connaissance, n’est jamais mentionné et négligé par ceux qui traitent de l’Antéchrist sur Internet et qui n’est pas sans importance, car il explique les débuts humbles et peu remarqués de l’Antéchrist, c’est la manière dont il apparaîtra à la vue du monde. En effet, tous se focalisant sur la présentation de cette bête monstrueuse aux « dix cornes » qui « dévorait » et « foulait aux pieds ce qui restait » et le parallèle avec la description redoutable qu’en fait Saint Jean, dans son Apocalypse, au chapitre XIII versets 1et 2. Cependant, Daniel dit :

« Après cela je regardais dans cette vision nocturne, et voici, il y avait une quatrième bête (empire romain) terrible, et étonnante, et extraordinairement forte : elle avait de grandes dents de fer ; elle dévorait, mettait en pièces et foulait aux pieds ce qui restait ; elle différait des autres bêtes que j’avais vues avant elle, et elle avait dix cornes. Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles ; (…) » (Daniel VII, 7-8)

     Les mots « petite corne » de Daniel font contraste avec les « dix cornes » qui « dévore » et « foule aux pieds ». Elle désigne une puissance d’abord insignifiante qui surgit des « dix cornes » mais qui croîtra très rapidement. Appliquée aux affaires mondiales et à leur gestion, elle signifie que l’Antéchrist, lorsqu’il interviendra, proposera des solutions de nature à emporter l’adhésion et l’émerveillement du monde. C’est de cette manière qu’après des débuts humbles son influence prendra des proportions démesurées. Doté de capacités exceptionnelles et revêtu de la puissance démoniaque qui l’habite, il deviendra un personnage redoutable.

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini

 

(1) Ne pas confondre l’Antéchrist émanation de la bête à dix cornes, issu de la mer (élément instable) ou agitation des peuples, avec le faux prophète (qui n’a que deux cornes) issu de la terre, un élément plus stable. Quant à l’Antéchrist nous savons par la prophétie de Jacob sur ses douze fils qu’il sera de la tribu de Dan, et par le Message prophétique et apocalyptique de la Salette qu’il naîtra d’une fausse vierge juive.

 


 

samedi 14 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 5 : Autres versets bibliques et interprétations : Isaïe et Zacharie



 LE SIONISME - 5

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 5

 

Autres versets bibliques et interprétation : Isaïe et Zacharie

  

ISAÏE LXVI, 8 (De LVIII, 1 à LXVI, 24) :

     Ces versets évoquent la splendeur du peuple de Dieu aux jours messianiques et dans le ciel :

« Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui a jamais rien vu de semblable ? La terre produit-elle son fruit en un seul jour, un peuple est-il engendré en même temps ? Car Sion, à peine en travail, a enfanté tous ses fils ».

« Les enfants de la stérilité diront à tes oreilles : l’espace est trop étroit pour moi ; fais-moi de la place pour que j’y habite. Et tu diras dans ton cœur : Qui me les a engendré ? Car j’étais stérile et je n’enfantais point, j’étais exilée et captive. Et qui les a nourris ? Car j’étais seule et abandonnée ; et ceux-ci, où étaient-ils ? ». (XLIX, 20-21)

     1er constat : Ce verset met en évidence une ignorance, celle du comment « ses fils ont été enfantés », puisqu’Israël « était captive et  séparée » de son divin Epoux.

 « Réjouis-toi, stérile qui n’enfantes pas ; chante des cantiques de louanges, et pousse des cris de joie, toi qui n’avais pas d’enfants, car la délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari, dit le Seigneur, élargis l’espace de ta tente (…) tu t’étendras à droite et à gauche ; ta postérité aura les nations pour héritage (…) » (Isaïe LIV, 1 et ss)

     2e constat : Ces versets mettent en évidence deux faits :

     - que les limites frontalières et géographiques d’Israël son trop étroites pour accueillir « les enfants de celle qui était stérile, la délaissée » et,

     - que les « enfants de la délaissée » sont « plus nombreux que celle qui avait un mari ». Cette délaissée, c’est celle qui n’était pas le peuple de l’Alliance initiale de Dieu. C’est l’annonce prophétique de la Nouvelle Sion qu’est l’Eglise, et non celle des sionistes ennemis de cette Eglise et de Jésus-Christ comme leurs pères spirituels les pharisiens.

« Il dit : C’est peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, et pour convertir les restes d’Israël ; je t’ai établi pour être la lumière des nations, et mon salut jusqu’à l’extrémité de la terre (…) ». (Isaïe XLIX, 6 et ss)

     La portée de ces différents textes d’Ezéchiel s’éclaire en lisant Isaïe XLIX, 20-21 et LIV, 1 et ss). Ce langage interrogatif et de surprise « un peuple est-il engendré en même temps ? » concernant les enfants innombrables de ce peuple méconnu du prophète qui rendent désormais « trop étroit » l’espace géographique de Jacob, ce sont les païens convertis par la « lumière des nations » (verset XLIX, 6) le serviteur de Yahvé, Jésus-Christ. Ce qui nous amène aux temps glorieux du Messie et de l’économie de la grâce. La visée prophétique va donc bien au-delà du retour des Juifs sur la terre physique d’Israël, car elle trouve son véritable accomplissement dans l’universalité de l’Eglise de Jésus-Christ : la Nouvelle Sion composée de Juifs convertis, et de non-Juifs devenus chrétiens : Le vrai Israël de Dieu.

ZACHARIE XII, 3, 8-9

     Ce chapitre concerne les jugements de Dieu sur les peuples et les bénédictions de l’ère messianique, la conversion et la sanctification des Juifs. Il n’a pas de rapport avec le retour organisé des Juifs en Palestine, avec la permission de Dieu, pour qu’ils puissent assister à l’effondrement de leur plan diabolique ourdi contre les peuples en général, et le christianisme en particulier, par leurs rabbins imprégnés de Talmud et de Kabbale, et pour qu’un ‘’reste’’ d’Israël puisse se convertir à Celui que leurs pères firent crucifier, en demandant que Son sang retombe sur eux-mêmes et sur leurs enfants (St Matthieu XXVII, 25).

« En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples : tous ceux qui la soulèveront seront meurtris, et tous les royaumes s’assembleront contre elle ».

« En ce jour-là, le Seigneur protégera la habitants de Jérusalem ; et le plus faible d’entre eux sera en ce jour-là comme David, et la maison de David sera comme une maison de Dieu, comme un ange du Seigneur devant eux. En ce jour-là, je chercherai à écraser toutes les nations qui viendront contre Jérusalem ».     

     Tout en conservant l’imagerie géographique et la référence dynastique traditionnelles (Israël, Jérusalem, maison de David) c’est contre l’Israël de Dieu, comme l’appelle Saint Paul, ayant atteint sa perfection et sa plénitude dans l’Eglise de Jésus-Christ composée de Juifs convertis et de chrétiens, que l’assaut qui prélude à la fin des temps est livré, comme le montre le contexte général du Livre de Zacharie.

     Tout le livre de Zacharie est messianique. Il se rapporte directement à la personne et à l’œuvre du Christ. Les principaux passages qui les illustrent sont : germe (III, 8) ; le Messie est roi et prêtre (VI,13) ; annonce d’un triomphe modeste à Jérusalem (IX, 9-10, voir St Matthieu XX1, 4) ; il sera trahi par l’un des siens (XI, 12-13, voir St Matthieu XXVII, 9) ; transpercé par la lance (XII, 10 et ss, voir St Jean XIX, 37) ; abandonné par ses apôtres (XIII, 7, voir St Matthieu XXVI, 31)

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine – 6 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

 - Le percement du côté de Jésus-Christ par le centurion romain Longin ou Longinus (nom latin). C’est lui voyant comment Jésus avait expiré s’écria : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » (St Marc XV,39). Dans sa carrière militaire, il en avait vu des crucifixions et il savait que les crucifiés n’expiraient pas en poussant « un grand cri » (St Matthieu XXVII,50). Après sa conversion et avoir confessé sa foi en Jésus-Christ, il consomma son martyr en mourant décapité par le glaive : le sort réservé aux citoyens romains.

 

dimanche 8 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 3 : Autres versets bibliques et interprétations - 1



 LE SIONISME - 3

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24)

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 3

Autres versets bibliques et interprétations -1

 

     Commençant à examiner les ‘’versets irréfutables’’ les plus significatifs d’Ezéchiel, prophète de la divine fidélité, à cause des promesses qui remplissent la dernière partie de ses écrits. Il prophétise alors qu’il se trouve en déportation à Babylone. Ses prophéties concernent en premier lieu Israël, mais leur portée territoriale va bien au-delà des limites nationales pour introduire dans les temps messianiques et de l’Eglise du Christ. Selon le sentiment commun des Pères de l’Eglise et des interprètes catholiques, il ne faut chercher dans ces prophéties qu’une allégorie du règne du Messie et de son Eglise.

EZECHIEL XI, 17

     Promesse de salut dont on peut dire qu’elles appartiennent par avance au Nouveau Testament. Comparer avec Jérémie XXXI, 31-34

« Dis-leur donc : Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je vous rassemblerai du milieu des peuples, et je vous réunirai des pays où vous avez été dispersés, et je vous donnerai la terre d’Israël (…) Et je leur donnerai un même cœur, et je mettrai dans leurs entrailles un esprit nouveau ; j’ôterai de leur chair le cœur de pierre, et je leur donnerai un cœur de chair afin qu’ils marchent dans mes préceptes, qu’ils observent et pratiques mes ordonnances, et qu’il soit mon peuple, et que je sois leur Dieu » (Voir aussi Jérémie XXXI,33)

Cette prophétie s’est littéralement accomplie lors du retour de l’exil babylonien sur la terre d’Israël, au VIe siècle avant Jésus-Christ. Mais, comme le montre le contexte, le but de ce retour d’exil va au-delà d’une possession territoriale, elle visait un changement du cœur et de l’esprit des Juifs. Cette heureuse possession et transformation n’était pas seulement d’ordre géographique mais aussi spirituel. Elle ne peut trouver sa pleine réalisation qu’en entrant dans la nouvelle Alliance du Messie et son Eglise.

EZECHIEL 36 : 22-32

« La parole de Dieu me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, la maison d’Israël a habité dans sa terre ; ils l’ont souillée par leurs œuvres et leurs affections ; leur voie a été devant moi comme la souillure d’une femme qui a ses règles. Alors j’ai répondu mon indignation sur eux, à cause du sang qu’ils avaient versé sur la terre, et de leurs idoles par lesquelles ils l’avaient souillée. Je les ai dispersés parmi les nations, et ils ont été disséminés en divers pays ; je les ai jugés selon leurs voies et selon leurs œuvres.(…): Ainsi parle le Seigneur Dieu : Ce n’est pas pour vous que j’agirai, maison d’Israël, mais c’est pour mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés (…) Car je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre paysJe répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous purifierai de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chairJe mettrai mon esprit au milieu de vous, et je ferai que vous marchiez dans mes préceptesque vous gardiez et que vous pratiquiez mes ordonnances. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu ».

     On notera que cette délivrance n’intervient pas en fonction de leur mérite « mais pour mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés » Ainsi, même dans leur dispersion ils continuaient à profaner Dieu. Le culte juif contenait de nombreuses ablutions pour laver les souillures légales toutes extérieures (Nombres XIX, 17 et ss; Psaumes L, 4.9, etc). Mais ici il s’agit d’une purification bien supérieure, toute intérieure, qui concerne « le cœur nouveau…un esprit nouveau » qui ne peut advenir qu’en reconnaissant le Christ pour Maître et Seigneur et en le servant. 

     Si ces versets sont significatifs d’un retour marquant la fin du temps des nations, près de 70 ans après être revenu en Israël, où sont ce « cœur nouveau et cet esprit nouveau ? » Comment « marchent-ils dans mes préceptes ? » après près de 70 ans d’inimitié contre le Christ, et en bafouant par la loi du talion les commandements d’amour laissés par Jésus et la Charte du Royaume de Dieu stipulant d’aimer ses ennemis et de prier pour eux ? Ces prescriptions dont Jésus nous donna l’exemple pratique en disant pour ses bourreaux, sur la Croix de son supplice : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (St Luc XXIII, 34).

     Où voit-on se manifester cette « eau pure de Dieu ? » qui devait les « purifier de toutes les idoles » lorsqu’ils font, de par l’esprit matérialiste qui les habite, une idole de la terre d’Israël, sans compter toutes les autres idoles que véhiculent la publicité, le cinéma, le théâtre, les musiques indécentes, etc., et les mœurs coupables sans différence aucune avec les nations paganisées non juives ? Quelle triste et indécent spectacle offre ce peuple en profanant Dieu de nos jours comme il le profanait aux temps des prophètes.

     Ce texte s’il a bien montré son accomplissement littéral au VIe siècle avant Jésus-Christ par un retour effectif en Israël, il ne s’y arrête pas mais englobe dans la vision prophétique son aboutissement et sa pleine réalisation sous le règne messianique de Jésus-Christ. La thèse théologique d’un retour des Juifs en Palestine comme accomplissement des promesses divines marquant la fin du temps des nations sera difficilement soutenable lorsque seront abordé les textes négatifs.

(A suivre… « Autres versets bibliques et interprétations - 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

mercredi 4 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Les versets habituels et significatifs

 



LE SIONISME - 2

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis

 (Luc XXI, 24)


« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 2

 

     Après la mise au point et les précisions de l’article précédent, revenons à l’objet de cet article et aux textes bibliques invoqués pour justifier l’interprétation d’être entré, depuis 1948 ou 1967, dans « la fin du temps des nations » ou d’être un ‘’signe irréfutable’’ de la fin des temps.    

 

     Les prophéties de l’Ancien Testament sont de deux sortes : conditionnelles ou inconditionnelles. Elles ont, en outre, ceci de particulier : elles décrivent des événements qui s’accomplissent de façon littérale soit pendant la vie du prophète, soit après ; mais, tout en conservant les images de leur première application elles étirent ou  télescopent souvent sous une même figure, ayant quelque rapport avec elle, des événements beaucoup plus lointains devant s’accomplir dans un contexte tout différent : celui du Nouveau Testament, de la manifestation du Messie (Notre-Seigneur) et de l’Eglise. Par exemple, le regroupement sous l’unique figure d’Israël des juifs convertis et des chrétiens : Israël selon l’esprit ou Israël de Dieu (L’Eglise).

 

« Car dans le Christ Jésus, ce n’est pas la circoncision qui sert à quelque chose, ni l’incirconcision, mais la nouvelle créature. Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu. » (Galates VI, 15,16)

 

     Ici, « La nouvelle créature » concerne tous les hommes (circoncis ou incirconcis) qui se laissent façonnés selon les préceptes évangéliques de Jésus-Christ qui récapitule en deux commandements, pour le pharisien qui l’interroge, le Décalogue donné par Dieu à Moïse :

 

« (…) Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit. C’est le plus grand et le premier commandement. Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes. » (St Matthieu XXII, 37-39)

 

     L’articulation des articles sera la suivante :

 

- Les versets habituels et significatifs

- Autres versets bibliques et interprétations

- Un verset biblique sans rapport

- Les versets bibliques négatifs et conclusion

- Le sionisme politique

 

LES VERSETS HABITUELS ET SIGNIFICATIFS

 

Deutéronome XXX, 1-5

 

     Il s’agit de la première mention des Ecritures sur le retour en Israël :

« Lors donc que tout ce que je viens de dire vous sera arrivé, et que les bénédictions ou les malédictions que je viens de vous représenter seront venues sur vous, et qu’ étant touchés de repentir au fond du cœur, parmi les nations chez lesquelles le Seigneur votre Dieu vous aura dispersés, vous reviendrez à lui avec vos enfants, et que vous obéirez à ses commandements de tout votre cœur et de toute votre âme, selon que je vous l’ordonne aujourd’hui, le Seigneur vous fera revenir de votre captivité, il aura pitié de vous, et il vous rassemblera encore en vous retirant du milieu de tous les peuples où il vous avait auparavant dispersés. Quand vous auriez été dispersés jusqu’aux extrémités du monde, le Seigneur votre Dieu vous en retirera ; il vous reprendra à lui, et il vous ramènera dans le pays que vos pères auront possédé, et vous le posséderez de nouveau ; et, vous bénissant, il vous fera croître en plus grand nombre que n’avaient été vos pères ».

 

    Dans ce texte, Moïse avertit les Israélites sur les bénédictions ou les malédictions auxquelles ils seront confrontés, selon leur comportement, au cours du déroulement de leur histoire. La dispersion sera pour Israël un châtiment, et toujours le fruit de sa désobéissance aux prescriptions divines.

 

     Qu’apprenons-nous et que retenir de significatif dans ces paroles ?

 

     Pour le retour vers la terre des pères (Israël) nous apprenons que Dieu ne s’oblige à respecter sa promesse qu’à des conditions très précises être « Touchés de repentir » et « obéir à ses commandements » dans le lieu d’exil « parmi les nations », non de façon superficielle mais « de tout votre cœur et de toute votre âme » : telles seront les conditions irréfragables, dans le cours des âges, pour que Dieu accomplisse sa promesse envers le peuple d’Israël de le ramener sur sa terre.

 

     Ces précisions et avertissements donnés par Dieu, avant l’entrée d’Israël dans la Terre promise, devront toujours être présents à notre esprit pour bien appréhender si, après son inique participation au meurtre de Jésus-Christ, le retour des Juifs sur sa terre, à notre époque, est le fruit pour le peuple juif dispersé parmi les nations «  d’un repentir de tout son cœur et de toute son âme » avec désir « d’obéir aux commandements de Dieu » (récapitulés par Jésus en deux préceptes) permettant d’induire la fin du temps des nations, ou un ''signe irréfutable'' de la fin des temps.

 

     Pour qui ne veut pas mettre un voile épais devant ses yeux pour ne pas voir, les œuvres  continuelles de déchristianisation (1) accomplies dans les pays d’accueil, par les élites de la nation juive et leur fidèles, bien avant et après 1948 ou 1967, s’inscrivent en faux contre une telle interprétation et permettent de répondre par la négative.

 

(A suivre…« Autres versets bibliques et interprétations »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) C’est-à-dire la corruption des institutions chrétiennes de  la société française fondées sur les préceptes moraux et doctrinaux enseignés par Jésus-Christ, en les remplaçant par les enseignements et les doctrines de la mystique luciférienne judéo-maçonnique, fondements d’une science sociale issue des anciennes traditions spirites de l’idolâtrie et de la magie kabbalistique que des rabbins rapportèrent de Babylone et intégrèrent à leurs propres traditions. Cette mystique qui anime en politique, à des degrés différents, tous les partis qui finissent par se rejoindre sur leur commune référence à l’égalité révolutionnaire (destructrice de tout ordre social) et à la laïcité républicaine qui n’est rien d’autre que l’expulsion de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ, des institutions françaises. Belle unanimité politique dans le scandaleux irrespect de Dieu !


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