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mardi 19 juillet 2022

Antisémitisme et Antijudaïsme - 2 : Antisémitisme et Juif, qu'est-ce à dire ?


ANTISEMITISME ET ANTIJUDAÏSME – 2

ANTISEMITISME ET JUIF, QU’EST-CE A DIRE ?

     Avant d’aller plus avant sur la question de l’antisémitisme commençant déjà par dire que ce mot est relativement récent. La première mention du mot antisémite, en 1860, est attribuée à un intellectuel juif autrichien nommé Moritz Steinschneider (1816-1907). Il l’utilisa dans l’expression « préjugés antisémites (antisemitische Vorurteile) » Quant au mot antisémitisme « Antisemitismus » il fut inventé par un journaliste allemand, Wilhelm Marr (1819-1904) dans le sens « d'hostilité aux Juifs ». En France, c’est le dictionnaire Robert qui traduira, en 1886 Antisemitismus par « antisémitisme ». (1)

     Ce mot formé sur le vocable « sémite » nécessite un retour dans l’histoire. De nos jours, ce mot est ambigu car martelé de façon à diriger la pensée immédiatement et exclusivement vers les Juifs. Or, cela est tendancieux car un rappel historique montre qu’il n’en est pas ainsi.

     Nous savons par le Livre de la Genèse que Sem (père des Sémites) était un des trois fils de Noé (avec Cham et Japhet) et qu’Hébert, le père éponyme des Hébreux, était d’origine sémite tout comme sa postérité Abraham, ses fils Isaac et Jacob et leurs descendants. Dans le langage moderne le mot « sémite » se cristallise davantage, à tort, sur la descendance d’Isaac (son deuxième fils, et fils de la promesse que Dieu fit au Patriarche Abraham). Cependant, Abraham eut un autre fils Ismaël (son premier-né qu’il eût avec sa servante Agar) et sa descendance que sont les Arabes, eux aussi descendants d’Abraham, et donc des Sémites comme les Juifs. Telle est, sur le plan historique, la réalité et la portée du mot Sémite.

     Passons maintenant au mot « Juif » pour voir ce qu’il recoupe sous cet unique vocable. Ce mot a trois sens : un sens racial, un sens lié à la nationalité et un sens religieux.

     Pour ne pas faire trop long, cet article n’abordera que la race et la nationalité, réservant la religion pour un prochain article.

LA RACE JUIVE :

     Le sens racial, lorsqu’il n’est pas divinisé, est moralement indifférent. Ce fut la race de Notre-Seigneur et de sa Sainte Mère, des colonnes de l’Eglise que furent Saint Pierre et Saint Paul, de certains Apôtres et, beaucoup moins glorieux, des grands prêtres Anne et Caïphe, de Karl Marx, de Trotsky, de Rothschild, etc. L’aspect racial du mot « antisémitisme » des nazis a été fermement stigmatisé par le Pape Pie XI :

« Quiconque prend la race, ou le peuple, ou l’Etat, ou la forme de l’Etat, ou les dépositaires du pouvoir, ou toute autre valeur fondamentale de la communauté humaine – toutes choses qui tiennent dans l’ordre terrestre une place nécessaire et honorable - quiconque prend ces notions pour les retirer de cette échelle de valeurs, même religieuses, et les divinise par un culte idolâtrique celui-là renverse et fausse l’ordre des choses créés et ordonnées par Dieu : est loin de la vraie foi en Dieu et d’une conception de la vie répondant à cette foi. » (Encyclique « Mit Brennender Sorge » sur le nazisme, du 14 mars 1937). La date de cette Encyclique mettait déjà en garde.

LA NATIONALITE JUIVE :

     Ce sens est généralement complétement occulté. Pourquoi ? Parce que de nos jours, il est difficile pour les gens de concevoir une nation sans territoire, sans frontières et sans une organisation politique visible (ce n’est plus le cas depuis 70 ans). Est-ce à dire que les Juifs ne sont une nation que depuis 1948 ? Ce serait une grave erreur de le penser, et se disposer à ne rien comprendre à la marche des événements politiques, sociaux et mondiaux, aux comportements et à la duplicité juive au sein des nations. En effet, au sein même de ces peuples qui les ont accueillis, ils ont toujours été une nation obéissant aux ordres d’un gouvernement occulte connu sous le nom de Kahal. C’est compréhensible car le judaïsme rabbinique ou modernisé - pratiqué par des Juifs orthodoxes et talmudistes, ou par des Juifs modernistes ou progressistes – a toujours été le dernier refuge qui a permis à la nationalité juive de subsister, lui évitant de s’assimiler aux nations hôtes. En effet, par le génie financier dont ils font preuve et la puissance de l’or dont ils sont les maîtres, les Juifs ont toujours été un Etat dans l’Etat, au sein des royaumes ou des Républiques. Nous avons deux preuves de l’existence d’un gouvernement occulte : la Bible et un document juif.

LA BIBLE :

     Elle affirme : « Où il n’y a personne pour gouverner, le peuple périt » (Proverbes XI, 14 - Vulgate). Ce texte inspiré affirme donc qu’un peuple ne peut que disparaître s’il n’a personne pour le gouverner. Or, deux mille ans après sa dispersion, le peuple juif est toujours présent, alors que bien des peuples de l’antiquité ont disparu. Il ne s’est assimilé à aucun peuple non-juif.

DOCUMENT JUIF

     Cette seconde preuve consiste en un échange de lettres entre les Juifs d’Arles et ceux de Constantinople, daté de 1489. Ainsi, depuis l’an 70 les Juifs n’ont jamais cessé d’avoir un gouvernement auquel ils se sont toujours référés pour connaître la conduite à tenir au sein des nations.

     On suit la trace de ce Sanhédrin suprême appelé aussi Princes juifs de la Captivité - ou gouvernement juif - à Jabné jusqu’à la révolte et la défaite de Shimon Bar-Kokhba, en 135 après Jésus-Christ et, après sa dispersion, sa reconstitution à Tibériade. Depuis 429, il s’est transporté à Babylone jusqu’en 1005 sous le nom de Princes de l’Exil. A cette date, les Califes d’Orient s’effrayèrent de la puissance de ces Princes juifs et les persécutèrent, les obligeant à fuir vers l’Arabie et l’Occident. Ceci montre que jusqu’à cette date de 1005 ils avaient bien un centre de commandement auquel les Juifs étaient soumis. Le document juif, ci-dessous, atteste qu’il n’a jamais cessé de fonctionner, puisque les Juifs d’Arles savaient où s’adresser 484 ans plus tard (à Constantinople en 1489) même si sa trace historique était perdue de 1005 à 1489.

LETTRE DES JUIFS D’ARLES A CEUX DE CONSTANTINOPLE

« Honorables juifs, salut et grâce. Vous devez savoir que le roi de France, qui est le nouveau maître du pays de Provence, nous a obligés par cri public de nous faire chrétiens ou de quitter son territoire. Et ceux d’Arles, d’Aix et de Marseille veulent prendre nos biens, menacent nos vies, ruines nos synagogues et nous causent beaucoup d’ennuis ; ce qui nous rend incertains de ce que nous devons faire pour la loi de Moïse. Voilà pourquoi nous vous prions de vouloir sagement nous mander ce que nous devons faire (Chamor, Rabbin des Juifs d’Arles, le 13 de Sabath 1489.) » (2)

REPONSE DES JUIFS DE CONSTANTINOPLE A CEUX D’ARLES ET DE PROVENCE

     Placés devant l’alternative de se convertir au catholicisme ou de fuir à l’étranger, le gouvernement occulte juif appelle les Juifs à la simulation, en réponse à la Lettre du 13 de Sabath, 1489 au rabbin Chamor, d’Arles (France) nous lisant :

« Bien-aimés frères en Moïse, nous avons reçu votre lettre dans laquelle vous nous faites connaître les anxiétés et les infortunes que vous endurez. Nous en avons été pénétrés d’une aussi grande peine que vous-mêmes. L’avis des grands Satrapes et Rabbins est le suivant :

« A ce que vous dîtes que le roi de France vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque vous ne pouvez faire autrement ; mais que la loi de Moïse se conserve dans votre cœur. »

« A ce que vous dites qu’on commande de vous dépouiller de vos biens : Faites vos enfants marchands, afin que, peu à peu, ils dépouillent les chrétiens des leurs. »

« A ce que vous dîtes qu’on attente à vos vies : faites vos enfants médecins et apothicaires afin qu’ils ôtent aux chrétiens leurs vies. »

« A ce que vous dîtes qu’ils détruisent vos synagogues : faites vos enfants chanoines et clercs afin qu’ils détruisent leurs églises. »

« A ce que vous dîtes qu’on vous fait d’autres vexations : faites-en sorte que vos enfants soient avocats et notaires, et que toujours ils se mêlent des affaires des Etats, afin que, en mettant les chrétiens sous votre joug, vous dominiez le monde et vous puissiez vous venger d’eux.

« Ne vous écartez pas de cet ordre que nous vous donnons, parce que vous verrez par expérience que d’abaissés que vous êtes aujourd’hui, vous arriverez au faîte de la puissance. » Cette lettre est signée (V.S.S.V.F.F., prince des Juifs de Constantinople, le 21 de Casleu, 21 novembre 1489) (3)

     Par ces propos, nous sommes loin de l’esprit de Moïse et de la religion mosaïque à l’égard des étrangers ou de ceux qui sont dans l’obligation de vivre dans un pays qui n’est pas le leur (le ger, en hébreu). Mais, sous sommes bien en phase avec l’esprit de l’enseignement rabbinique et diabolique du Talmud. Ces conseils du prince des Juifs de Constantinople vérifient amplement les paroles du Christ « Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (St Jean VIII, 44)

(A suivre…si Dieu veut)

René Pellegrini


(1) Source Wikipédia

(2 et 3) Pour un peu plus ici :

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/05/le-gouvernement-occulte-disrael-1-la.html

https://la-royaute-du-christ.blogspot.com/2022/06/le-gouvernement-occulte-disrael-2-les.html

Mis sur un autre blogue le 15 novembre 2017

dimanche 10 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 13 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 4


TRAITE DU SAINT ESPRIT – 13

 

CHAPITRE 1  

 

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL - 4 

 

     Qu’on ne croit pas que cette confiance au pouvoir et à la bonté des êtres surnaturels soit une chimère. D’abord, je voudrais qu’on me montrât une chimère universelle. Ensuite, personne ne méconnaît la valeur morale et intérieure de la prière. Par cela seul qu’elle prie, l’âme se soulage, se relève, s’apaise, se fortifie. Elle éprouve, en se tournant vers Dieu, ce sentiment de retour à la santé et au repos qui se répand dans le corps, quand il passe d’un air orageux et lourd dans une atmosphère sereine et pure. Dieu vient en aide à ceux qui l’implorent, avant et sans qu’ils sachent s’il les exaucera. S’il est un seul homme qui regarde comme chimériques ces heureux effets de la prière, parce qu’il ne les a jamais éprouvés, il faut le plaindre ; mais on ne le réfute pas.

     La prière a une forme plus élevée que la parole, c’est le sacrifice. Plus facile à constater, puisqu’elle est toujours palpable, cette seconde forme n’est pas moins universelle que la première. En usage chez tous les peuples, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, le sacrifice s’est offert à des êtres bons ou mauvais, mais toujours étrangers au monde inférieur. Jamais le sang d’un taureau n’a ruisselé sur les autels en l’honneur d’un taureau, d’un être matériel, ni même d’un homme.

     Le droit au sacrifice ne commence pour l’homme que lorsque la flatterie voit un génie personnifié en lui, et c’est à ce génie que le sacrifice s’adresse ; ou, lorsqu’en le retirant du monde inférieur, la mort a fait de lui l’habitant du monde surnaturel. Or, dans la pensée du genre humain, le sacrifice a la même signification que la prière. Perpétuellement offert, il est donc la preuve perpétuelle de la foi de l’humanité à l’influence permanente du monde supérieur sur le monde inférieur.

     L’homme ne s’est jamais contenté d’admettre une action générale et indéterminée des agents surnaturels sur le monde et sur lui. Interrogé à tel moment qu’il vous plaira de son existence, il vous dira : Je crois au gouvernement du monde matériel par le monde spirituel, comme je crois au gouvernement de mon corps par mon âme ; je crois que chaque partie du monde inférieur est dirigée par un agent spécial du monde surnaturel, chargé de la conserver et de la maintenir dans l’ordre. Je crois ces vérités, comme je crois que dans les gouvernements visibles, pâle reflet de ce gouvernement invisible, l’autorité souveraine, personnifiée dans ses fonctionnaires, est présente à chaque partie de l’empire, afin de la protéger et de la faire concourir à l’harmonie générale.

     Personne n’ignore que les peuples de l’antiquité païenne, sans exception aucune, ont admis l’existence de héros, de demi-dieux, auxquels ils attribuaient les faits merveilleux de leur histoire, leurs législations, l’établissement de leurs empires. Personne n’ignore qu’ils ont cru, écrit, chanté que chaque partie du monde matériel est animée par un esprit qui préside à son existence et à ses mouvements ; que cet esprit est un être surnaturel, digne des honneurs de l’homme et assez puissant pour faire de la créature, dont le soin lui est confié, un instrument de bien ou un instrument de mal. La même croyance est encore aujourd’hui en pleine vigueur chez tous les peuples idolâtres des cinq parties du monde.  

     Dans cette croyance unanime, base de la religion et de la poésie, aussi bien que de la vie publique et privée du genre humain, n’y a-t-il aucune parcelle de vérité ? A moins d’être frappé de démence, qui oserait le soutenir ? Le monde des corps est gouverné par le monde des esprits : tel est, bien que l’ayant altéré sur quelques points secondaires, le dogme fondamental dont le genre humain a toujours été en possession.

     Voulons-nous l’avoir dans toute sa pureté ? Relisons les divins oracles. Dès les premières pages de l’Ancien Testament, nous voyons l’Esprit du mal se rendre sensible sous la forme du serpent, et ce séducteur surnaturel exercer sur l’homme une domination qu’il n’a jamais perdue. Nous voyons, d’un autre côté, les Esprits du bien gouverner le peuple de Dieu, comme les ministres d’un roi gouvernent son royaume.

     Depuis Abraham, le père de la nation choisie, jusqu’aux Macchabées, (1) derniers champions de son indépendance, tous les hommes de la Bible sont dirigés, secourus, protégés par des agents surnaturels, dont l’influence détermine les grands événements consignés dans l’histoire de ce peuple, type de tous les autres. Successeur, disons mieux, développement du peuple juif, le peuple chrétien nous offre le même spectacle. Mais, si les plus parfaites entre toutes les sociétés ont toujours été, si elles sont encore placées sous la direction du monde angélique, à plus forte raison les sociétés moins parfaites se trouvent-elles, à cause même de leur infériorité, soumises au même gouvernement.

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 4 »…si Dieu veut)

 

- C’est moi qui mets la note ci-dessous

(1) Selon l’opinion la plus vraisemblable le mot Macchabée est un surnom qui dérive du substantif hébreu maqqâb (marteau). Ce surnom fut donné à Judas à cause de son courage pour défendre l’indépendance juive. Ce surnom fut ensuite étendu aux autres frères de Judas et à ceux qui subirent courageusement la persécution d’Antiochus Epiphane. Selon l’historien juif Flavius Josephe, les Macchabées seraient le surnom donné aux membres d’une famille appartenant à la dynastie des Hasmonéens. Les deux livres des Machabées sont reconnus comme canoniques par l’Eglise catholique. Pour les Protestants, depuis le concile de Trente, ils sont rangés parmi les livres apocryphes.

 

René Pellegrini

jeudi 19 mai 2022

Le retour des Juifs en Palestine - 6 : Versets sans rapport


La conversion de Saint Paul sur le Chemin de Damas

 

LE SIONISME – 6

 

« Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24) 

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE – 6

 

ROMAINS XI, 1-5 : VERSETS SANS RAPPORT


« Je dis donc : Est-ce que Dieu a rejeté son peuple ? Loin de là ! Car moi aussi je suis Israélite, né de la race d’Abraham, de la tribu de Benjamin. Dieu n’a pas rejeté son peuple, qu’il a connu d’avance. Ne savez-vous pas ce que dit l’Ecriture au sujet d’Elie ? Comment il interpelle Dieu contre Israël ? Seigneur, ils ont tué vos prophètes, ils ont renversé vos autels ; et moi je suis demeuré seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. Mais que dit la divine réponse ? Je me suis réservé sept mille hommes, qui n’ont pas plié le genou devant Baal. De même donc en ce temps aussi, selon l’élection de la grâce un reste a été sauvé. »

     Ce texte de Saint Paul, adressé à la chrétienté de Rome composée de Juifs et de païens convertis, est inadéquat car son but n’est pas de justifier la fin du temps des nations par un retour des Juifs en Palestine, mais de remettre dans l’espérance les Juifs de Rome en leur enseignant que Dieu n’a pas rejeté la totalité des Juifs, non moins que l’attitude indispensable pour ne pas faire partie des rejetés en étant fidèle à Dieu par la foi au Fils De Dieu, et la nécessité d’une conversion pour les Juifs incrédules envers le Christ pour être de nouveau « entés » sur l’arbre qui les portait, en disant :

« Eux de même, s’ils ne persistent pas dans l’incrédulité, ils seront entés ; car Dieu est puissant pour les enter de nouveaux ». (Verset 23).

     Pour sortir de cette incrédulité, il leur faut rejeter l’enseignement des rabbins talmudistes et kabbalistes qui les détournent de Moïse en plaçant sa loi en-dessous du Talmud. D’ailleurs Jésus a bien montré que les rabbins, en dépit des apparences et de leurs protestations, ne croyaient pas vraiment en Moïse, en disant :

« Car, si vous croyiez à Moïse, vous croiriez aussi en moi, puisque c’est de moi qu’il a écrit. » (St Jean V, 46)

     Répétons-le encore, cette fidélité et cette conversion peuvent se manifester et se produire en n’importe quel lieu de la terre et en quelque milieu que ce soit, et Saint Paul l’illustrera par deux exemples :

     - celui d’Elie et des 7000 Israélites - dans l’Ancien Testament - qui dans un environnement hostile sont restés fidèles à Dieu « ils n’ont pas plié le genou devant Baal » le faux dieu (III Rois XIX, 18 (1)

     - le sien, sa fidélité à Dieu dans un environnement païen et sa foi au Messie promis, par sa conversion à Jésus-Christ et celle d’autres Juifs de son époque « selon l’élection de la grâce » et non selon les œuvres de la Loi mosaïque. Saint Paul mettant en  exergue dans cette Epître, l’erreur de la majorité des Juifs de son temps encore attachés aux prescriptions de la Loi de Moïse, nous permettant de comprendre celle des Sionistes d’aujourd’hui qui pensent se rendre agréable à Dieu par l’œuvre politique de réinstallation en Palestine et le projet de reconstruction du Temple de Jérusalem tout en faisant l’impasse sur Jésus-Christ « Mais si c’est par grâce, ce n’est donc point par les œuvres ; autrement la grâce ne serait plus la grâce (verset 6). Or, il est préjudiciable d’écarter le Christ puisque c’est par Lui que s’obtient cette « élection de la grâce » et d’être, en tant que Juifs, du « reste » qui sera sauvé.

     Le but de ces versets de Saint Paul était de montrer aux chrétiens et aux Juifs de Rome que, depuis la venue du Messie promis, l’homme est justifié par la foi en Jésus-Christ et non par les observances de la Loi de Moïse qui, d’ailleurs, est devenue inférieure à la loi du Talmud suite à l’emprise, sur les Juifs, des rabbins disciples des pharisiens.

     Ce texte, ne confirme pas la fin du temps des nations par le retour des Juifs en Palestine, il souligne la nécessité impérieuse de leur conversion à Jésus-Christ (en quelque lieu que ce soit) depuis leur dispersion au sein des nations.

 

(A suivre…si Dieu veut)

 

(1) I Rois XIX, 18 dans les Bibles protestantes. La différence de classification s’explique de la façon suivante : les Catholiques regroupent I et II Samuel dans les Livres historiques avec les Livres des Rois. Ainsi, pour les Catholiques, I Samuel devient I Rois ; II Samuel devient II Rois ; ensuite, on a III Rois qui correspond à I Rois des Protestants et IV Rois qui correspond à II Rois des Protestants. Pour leur part, les Protestants classent les deux Livres de Samuel et des deux Livres des Rois dans les Livres prophétiques.

 

Mis sur un autre blogue le 31 mai 2017


 

samedi 7 mai 2022

L'Antéchrist ou postérité du sepent



 ANTECHRIST - 3

 

L’ANTECHRIST OU POSTERITE DU SERPENT

 

     Dans le Nouveau Testament, c’est Saint Jean qui utilise le mot « Antéchrist » (1) dans sa première épître en nous précisant que sa venue est précédée de « plusieurs antéchrists »

« Mes petits enfants c’est la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’Antéchrist doit venir, dès maintenant il y a plusieurs antéchrists ; par là nous savons que c’est la dernière heure ». (I Jean II, 18)

     Les expressions telles que derniers jours, derniers temps, dernière heure ne désignent pas nécessairement la fin du monde comme une chose immédiate ou prochaine ; ce que suggère bien le rappel fait par St Jean « vous avez entendu dire » indiquant que cette expression avait déjà été utilisée, par d’autres, avant que lui-même en fasse mention dans son Epître.

     Cependant, l’Antéchrist qui doit apparaître avant la fin du monde était déjà suggéré comme un être antagoniste, dès la Genèse le premier livre de la Bible, comme issu de la lignée spirituelle de Satan à qui Dieu déclara, après qu’il eut tenté et fait chuter Eve :

 « Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne. Elle te brisera la tête, et tu tâcheras de la mordre par le talon ». (Genèse III, 15)

     On observera que cette « inimitié » entre les deux postérités (races) est voulue par Dieu car il dit « Je mettrai ». Elle a débuté dans les cieux, avant la tentation d’Adam et Eve dans le jardin d’Eden, par l’expulsion du ciel de Lucifer. Cette inimitié se poursuit sur la terre et durera jusqu’à la fin du monde. Il y a donc, voulu de manière positive par Dieu, deux postérités irréconciliables : la postérité de la femme et la postérité du serpent. Il est donc vain, sauf à se dresser contre le décret formel de Dieu, de vouloir et professer l’unité de l’Eglise par l’œcuménisme tel qu’il est conçu par Vatican II, et complètement à rebours de l’Encyclique Mortalium Animos du Pape Pie XI, du 6 janvier 1928, qui dénonce énergiquement le panchristianisme (2), l’indifférentisme, le relativisme et le faux irénisme.

     Ces deux postérités donneront naissance à deux traditions religieuses différentes :

La vraie tradition portée par Abel (assassiné comme Jésus) poursuivie et transmise par les Patriarches, Moïse… et le Christ venue l’accomplir et la porter à sa perfection dans la Nouvelle Alliance conclue non avec du sang animal, mais par le sang précieux du sacrifice de Jésus-Christ, sa mort et sa résurrection. Cette vraie tradition construira des autels (et pas des tables) pour offrir des sacrifices à Dieu. Et d’Abel jusqu’à Jésus-Christ, elle honorera Dieu par un sacrifice sanglant et, ensuite, depuis les Apôtres jusqu’à nos jours, L’Eglise honorera Dieu par un sacrifice non sanglant.

La fausse tradition portée par Caïn (le meurtrier) honorera Dieu et se perpétuera de façon sanglante ou non sanglante selon la diversité des cultes païens et des sectes d’avant et après Jésus-Christ, elle pourra même, abandonnant le caractère sacrificiel honorer Dieu, comme le fit Caïn, par des produits (ou fruits) de la terre.

     Nous savons qu’Eve fut vaincue par le démon en succombant à la suggestion du serpent. Cependant, la prophétie étant formelle, elle devait donc s’accomplir. Qui donc va pouvoir porter cette prophétie à son accomplissement, après la chute originelle d’Eve ? : C’est Marie, la Sainte Vierge, celle qui, contrairement à Eve, manifestera sa soumission à Dieu en acceptant, à la demande de l’ange, d’être la mère du Messie, en disant à l’ange Gabriel, l’envoyé de Dieu « Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon votre parole » (St Luc I, 38). Là où le désir coupable « d’être comme des dieux » poussa Eve à la désobéissance, Marie fit preuve d’obéissance et d’humilité en se qualifiant de « Servante du Seigneur ».

     S’inscrivant dans la descendance d’Eve la désobéissante, Marie, par son acceptation et son obéissance, rend possible la naissance du Messie et la Rédemption du genre humain. Elle est donc la femme par excellence et Jésus-Christ, objet avec Marie de l’inimitié du serpent, la postérité par excellence de la femme. Jésus est le seul de tous les hommes à qui l’on puisse appliquer strictement « race de la femme » puisqu’il n’a pas eu de père selon la chair. Le texte latin traduit le mot hébreu « Zéra » (race) par « semen » (semence) mais on le traduit généralement par postérité ou descendance.

     Le serpent ou Satan n’ayant pas de descendance humaine, il s’agira donc d’une filiation spirituelle. Etant déjà, avant la tentation de l’Eden, en « inimitié » avec le Christ, le personnage le plus conforme à cette filiation sera l’Antéchrist qui, avant sa venue, construira sa filiation spirituelle, de siècle en siècle, avec ceux qui se laissent façonner par les vices du diable, c’est ce que confirme Notre-Seigneur lorsqu’il dit aux Juifs, ses contradicteurs :

« Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge ». (St Jean VIII, 44)

     Ainsi, les contradicteurs de Jésus, les menteurs et les homicides non repentis appartiennent à la « postérité du serpent ». Elle se compose donc de tous ceux qui, au cours des siècles, se posent en contradicteurs ou ennemis du Christ et de son unique Eglise. A l’exemple d’un corps humain, ils forment un corps que l’on peut appeler sans que ce soit blasphématoire : un corps mystique qui, comme un enfant mal né, sera achevé seulement lorsque paraîtra sa tête : l’Antéchrist. Quant à l’Eglise qui est le corps mystique de Jésus-Christ, comme un enfant bien né, elle possède déjà sa tête : le Christ.

     Cette postérité du serpent est désignée avec des mots différents dans la Bible, tels que, par exemple : les fils de l’incrédulité, enfants du diable, fils des ténèbres. On ne quitte cette postérité qu’en répondant à la grâce prévenante de Dieu nous incitant à une repentance et une conversion sincères en produisant des fruits qui leur soient conformes.

« Et vous, vous étiez morts par vos transgressions et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois selon l’esprit de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les fils de l’incrédulité ». (Ephésiens II, 1-2)

     Il y a donc incompatibilité totale entre « l’esprit du monde » sous l’emprise du démon et l’Esprit du Christ.

« Celui qui commet le péché est enfant du diable, car le diable pèche depuis le commencement. » (I Jean III, 8)

     Être « enfant du diable » c’est vivre dans le péché, mais aussi se mettre à son service en propageant en actes et en paroles ses doctrines politiques, religieuses, sociales et ses mœurs corrupteurs et dégradants, au lieu de servir le Christ, d’enseigner sa doctrine et sa morale évangéliques et d’exhorter les hommes à s’y conformer.

ORIGINE DE L’ANTECHRIST

     Quant à l’origine de l’Antéchrist, les trois citations suivantes le désignent comme venant du milieu juif.

     1 - La tradition patristique le fait venir du judaïsme, en s’appuyant sur la prophétie de Jacob et de ses douze fils, dans laquelle le Patriarche parlant de Dan dit :

« Que Dan devienne comme un serpent dans le chemin, et comme un céraste (3) dans le sentier, qui mord le pied du cheval, afin que celui qui le monte tombe à la renverse ». (Genèse XLIX, 17)

     2 - St Irénée et St Grégoire le Grand observent, dans l’énumération des tribus d’Israël qui reçoivent le sceau du salut et d’appartenance au peuple de Dieu, que Saint Jean ne mentionne pas la tribu de Dan au chapitre VII, 4-8 de l’Apocalypse.

     3 – Lors de l’apparition de la Sainte Vierge à la Salette, en 1846, elle déclara dans son message concernant l’Antéchrist :

 « Il naîtra d’une religieuse hébraïque, d’une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l’impureté ; son père sera évêque (…) ».

     Ayant rejeté, lors de sa venue, le vrai Messie qu’ils attendaient depuis des millénaires les Juifs, dans leur aveuglement, accueilleront l’Antéchrist lors de son avènement avant la fin du monde. En conformité avec les exégèses patristiques ci-dessus et la prophétie de la Salette, il faudra donc, pour illusionner les Juifs et les disposer à l’accueillir comme leur ‘’messie’’, qu’il puisse se prévaloir d’origines ataviques probantes, par exemple sa « naissance d’une religieuse hébraïque ».

     Quant au père selon la chair de l’Antéchrist, il est désigné avec le titre d’« Evêque ». S’agira-t-il d’un évêque catholique proprement dit, d’un ‘’évêque’’ fruit d’une fausse conversion au catholicisme, ou d’un ‘’évêque’’ émanant de sectes ésotéristes et occultistes ?

 

(A suivre…« 11 certitudes sur l’Antéchrist »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Antéchrist car venant avant le retour de Jésus-Christ en gloire mais aussi, sans conteste, Antichrist car ennemi séculaire du Christ et de ses enseignements.

(2) Panchristianisme : Mouvement oecumenique qui cherche à réunir toutes les Églises chrétiennes. Il est l’émergence de l’œcuménisme gnostique qui se fonde sur une religiosité naturelle à tous les hommes et non sur un donné révélé auquel on croit parce que Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper.

(3) Vipère à cornes.

 

Mis sur un autre blogue le 7 juin 2017

dimanche 1 mai 2022

Le reour des Juifs en Palestine - 1 : Avant-Propos



 LE SIONISME - 1

 

LE RETOUR DES JUIFS EN PALESTINE - 1 : AVANT-PROPOS 

 

 « Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations,

jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis.»

 (Luc XXI, 24)

« Je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays (…) »

(Ezéchiel XXXVI, 26)

 

     Cet article, et les suivants, pour ceux qui professent la fin du temps des nations depuis le retour des Juifs en Palestine (1) en 1948 ou, au plus tard, depuis la guerre des six jours de 1967 livrée et gagnée par Israël contre l’Egypte, la Jordanie et la Syrie, et à ceux qui font de ce retour ''un signe irréfutable'' de la fin des temps : ces deux catégories de personnes que j’appelle les chrétiens judaïsés ou sionisés car, se faisant, chacun à leur manière, les colporteurs d’une propagande judaïque et sioniste très en verve dans les mouvements judéo-chrétiens, évangéliques, charismatiques, et même chez des catholiques encore imprégnés, ou mal guéris, des interprétations d’anciennes fréquentations de sectes, et perceptibles dans certains de leurs enseignements présentés comme catholiques, et même jusqu’au Pentagone avec leurs guerres ''messianiques''. Ce type d’interprétation littérale des prophéties sur Israël manifeste une lecture et une influence spirituelle rabbinique, c’est-à-dire kabbaliste et talmudiste.

     Le danger d’une telle interprétation c’est de drainer souvent, avec elle, l’idée que l’étape suivante est la venue de l’Antéchrist. C’est une erreur chronologique et théologique car elle fait l’impasse sur le règne restaurateur du Sacré-Cœur (Saint Pape et Grand Monarque) (2) qui permettra à beaucoup de personnes (dont les Juifs) de se convertir, avant la venue de l’Antéchrist pour l’ultime et terrible persécution des chrétiens pendant trois ans et demi, devant aboutir à la fin du monde et au renouvellement de toutes choses.

     Si je puis être d’accord pour vivre dans une époque s’inscrivant dans un processus de fin des temps, je ne l’associe pas à ce retour des Juifs en Palestine interprété comme un signe voulue par Dieu, selon les prophéties habituellement invoquées comme argument. Ne pas confondre signe voulu par Dieu, avec événement permis par Dieu.

     Un des membres de ce christianisme judaïsé ou sionisé traite aimablement les traditionalistes (3) d’antisémite. En effet, ne pas adhérer à leur (?) interprétation des Ecritures, et appeler un chat un chat, lorsqu’il s’agit des Juifs qui, à moins d’ignorer leurs agissements anciens et jusqu’à présent - loin d’être très lisses dans leur propre histoire nationale comme dans la nôtre – ce serait, dans l’univers mental de certains, une preuve d’antisémitisme. Une des caractéristiques de ces aimables paroissiens c’est d’être prosioniste et dithyrambique à l’égard d’Israël, voire d’arborer parfois le drapeau sioniste de 1948 ce qui, au regard de leur histoire ancienne et présente face à la Loi de Moïse (pas celle du Talmud) et de Notre-Seigneur, me paraît être un curieux mélange des genres : conséquence d’un certain strabisme spirituel ou d’une confusion de l’esprit.      

     Si cela peut les convaincre, bien que n’ayant nul besoin de leur aval pour savoir ce qu’il en est réellement de mon attitude et de mes sentiments concernant les membres de la ''Race supérieure'' - ce que les Juifs pensent être selon le Talmud - je les renvoie aux deux articles « Avertissements »  et Mise au point et petite digression sur les Gilets jaunes. 

     Prier pour la conversion des Juifs et leur pardonner leurs mépris ou insultes contre ma personne : OUI ! Sans problème. Faire silence - comme c’est le cas des fascinés par Israël selon la chair, des politiques, des historiens, de la presse audio et écrite en général - sur leurs agissements historiques contre les chrétiens et leur haine avérée contre la France, Fille aînée de l’Eglise et la monarchie catholique, le rempart naturel de la France contre sa dissolution par ses ennemis intérieurs et extérieurs : NON !

     Ce ne peut être, sans réagir, un continuel procès à charge contre les chrétiens, la France et l’Eglise catholique. Ils ont tous les grands média entre leurs mains, et des politiciens comme serviteurs serviles pour déchristianiser la France avec leur propagande culturelle, politique et sociale anticatholique et antichrétienne. Nous n’avons que nos blogues et quelques rares livres pour montrer les Juifs tels qu’ils sont : ce qu’ils font actuellement, et ce qu’ils ont toujours fait dans les sociétés non-juives qui les ont accueillis, et ce qu’ils n’ont jamais cessé d’y faire depuis leur châtiment par Dieu du crime de déicide et leur dispersion parmi les nations.   

     Dans mon univers mental, comme dans les faits, l’antijudaïsmel’antisionisme (4) et l’antisémitisme (5) étant trois choses différentes, j’aurai  préféré, en rigueur de terme, s’il fallait me cataloguer, être traité d’antijudaïsme ou d’antisionisme (même des Juifs sont antisionistes) car, ne vivant pas dans un monde de bisounours et d’œcuménisme trompeur et destructeur de la foi véritable, je peux, et c’est même mon devoir comme chrétien, dénoncer le mouvement politique qu’est le sionisme et combattre la théologie fausse et destructrice du judaïsme des pharisiens, combattue et condamnée par Jésus au premier siècle, ses apôtres et l’Eglise. Ce faux judaïsme enseigné par leurs successeurs et propagateurs : les rabbins kabbalistes et talmudistes actuels, tout autant que celui des juifs libéraux et laïcs, ou des non-juifs qui les suivent, sans pour autant être antisémite ; comme je conçois que d’autres puissent être doctrinalement, théologiquement et politiquement anticatholique et antichrétien (c’est bien le cas des Juifs depuis l’origine du christianisme, à moins d’être aveugle ou complice) sans pour autant les cataloguer d’anti-européen, d’anti-occidental, d’antiblancquoique…si j’en crois cet extrait du discours-programme du Rabbin Emanuel Rabinovich, au Congrès d’Urgence des Rabbins européens à Budapest, en Hongrie, le 12 janvier 1952 :

« (…) Je puis déclarer avec assurance que les dernières générations d’enfants blancs sont nées. Dans l’intérêt de la paix et l’effacement des tensions interraciales, nos Commissions de Contrôle interdiront aux blancs de s’accoupler avec des blancs. Les femmes blanches doivent cohabiter avec les membres des races foncées, les hommes blancs avec des femmes noires. Ainsi, la race blanche disparaîtra, car mélanger le foncé au blanc signifie la fin de l’homme blanc, et notre plus dangereux ennemi ne sera plus qu’un souvenir. » (Service des Renseignements Canadiens, septembre 1952, dans la publication américaine Common Sense, 1952)  

     La forte migration subsaharienne, comme par hasard, devrait peut-être permettre la réalisation des volontés de cet exemplaire monument d’antiracisme. Ainsi, le problème c’est l’homme blanc (???) sauf la ''race supérieure'' bien sûr ! Vous avez dit raciste ? Qui ? Ceux qui hurlent le plus et à sens unique ! Ces propos sont stupéfiants, mais pas pour ceux qui connaissent certains textes du Talmud (6). Il faudrait commencer par balayer devant sa propre porte « Nos commissions de contrôle ». Ce texte que certains apparentent au ''faux''  Protocoles des Sages de Sion dont on reparlera ultérieurement, si Dieu veut, peut prêter à caution aux yeux de la police de la pensée, pour tout ce qui concerne les ''intouchables'', les purs d’entre les purs. Alors, autant le dire avec force : ce texte n’est en aucun cas crédible car, depuis 1952, il est incontestable, visible à l’œil nu, que la France blanchie de plus en plus !

     En France, selon la nouvelle présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte « On a une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et ça, il va falloir que ça change. » (Le Figaro, le 23 septembre 2015) – Propos sans rapport avec ceux de 1952 ou résultat de leur influence souterraine pouvant désormais se manifester publiquement et destinés, par répétition de faits accomplis, à changer les mentalités, et à les normaliser ?... Selon la technique maçonnique bien réglé et victorieuse bien des fois : Faites-leur avaler le mot, ils avaleront la chose ! Comme cela s’est fait avec l’avortement, contraception, mariage gay, etc…

     Lorsqu’on est catholique on fait, au minimum, l’effort de ne pas se tromper d’ennemis en répétant des slogans fabriqués, par les vigilants, pour museler et mettre au banc de la société, sans qu’il leur soit nécessaire de justifier leurs assertions par des arguments probants et convaincants, autres que : circulez y a plus rien à voir, les ''experts'' que nous avons choisis ont décidé. Aujourd’hui, comme hier, le combat spirituel est vital. Il doit se livrer, non seulement pour le bien des gens simples, mais aussi pour celui de nos frères dans la foi et leur salut éternel, contre ceux qui, au cours des siècles, n’ont pas cessé de combattre directement, ou indirectement et subtilement - par sectes interposées et créées par eux - le catholicisme et le christianisme, plutôt que s’enflammer sur un fait historique sur lequel il y a beaucoup à dire en utilisant, comme un perroquet ou un imbécile, le clairon rassembleur et bien calibré de l’antisémitisme, dès qu’on éclabousse l’auréole complaisante et surfaite attribuée aux Juifs, à moins d’ignorance (non péjoratif), de complicité ou d’affinités inavouables.

     Personne n’est dupe de l’utilisation habituelle, récurrente et à dessein de ce mot par ceux qui, en politique comme en religion, savent les avantages qu’il procure aux yeux de l’opinion publique, et jouent ignoblement sur l’effet escompté. Si vous voulez rendre quelqu’un infamant et pustuleux vous lui appliquez, sans discernement, du haut de votre intelligence supérieure, le mot antisémite ou celui de fasciste s’il n’adhère pas, en politique ou en religion, à la pensée chimiquement pure des judéo-maçons et propagée par leurs colporteurs de toutes tendances politiques ou religieuses et repris en chœur, avec cris d’orfraies, par des media et journaux faiseurs d’opinion, subventionnés par l’Etat, c’est-à-dire par les contribuables même stigmatisés, à tort ou à raison, antisémites ou fascistes : leur argent, pour le coup, est pur de tout stigmate infamant et bon à prendre.

 

(A suivre…« Le retour des Juifs en Palestine - 2 : Versets habituels et significatifs »…si Dieu veut »

 

René Pellegrini

 

- C’est moi qui mets en gras et souligne dans le texte.

 

(1) Première tentative juive de fonder un Etat juif en Roumanie, au XIXe siècle, et repoussée par les autorités et la nation roumaines (Archives israélites XVI, p.719, 1866) 

(2) Epoque de courte restauration, après les périodes de révolutions, d’afflictions et de désastres du cinquième âge (Eglise de Sardes). Elle correspond au sixième âge  de l’Eglise (Eglise de Philadelphie) du Livre de l’Apocalypse III, 1-13)

(3) Ce que je suis (sans adhérer à leur opinion sur les ‘’papes’’ depuis Vatican II) mais selon les termes de Saint Pie X « car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs, mais traditionalistes. » (Encyclique Notre charge Apostolique sur ‘’le Sillon’’ 25 août 1910)

(4) Le sionisme est un mouvement politique dont l’objectif était la création d’un Etat juif en Palestine avec perspective de domination mondiale non incluse, bien sûr, lors de l’élaboration des documents. Dans cette perspective il vise, présentement, à enflammer les nations en leur faisant prendre parti dans le conflit qui oppose Israël moderne avec le monde musulman et, par ricochet, favoriser le déclenchement de la troisième guerre mondiale devant permettre, après les désastres et les horreurs occasionnés, la mise en place d’un nouvel ordre mondial dominé et régi par les Juifs. C’est aussi une erreur théologique. Un catholique ne peut que constater le fait du sionisme et dénoncer sa véritable finalité, mais non l’exalter et le promotionner. La promesse de Dieu aux Juifs est de l’ordre de la conversion, possible en tout pays, et non la promotion d’un mouvement politique pour le retour en Palestine, avec l’aide de la judéo-maçonnerie anglo-saxonne des Rothschild et, au besoin, l’implication des autres nations dans des combats de protection, ou de soutien, pour une terre qui ne leur appartient plus. Ce projet politique n’a aucun avenir, sinon de favoriser la troisième guerre mondiale, car il se dresse contre le décret de Dieu sur le peuple juif comme on le verra par la suite.

(5) Les arabes sont aussi des Sémites descendants d’Abraham par Ismaël, et pas seulement la ''race supérieure''. C’est faire peu de cas des autres et intellectuellement malhonnête d’accaparer et de restreindre le vocable « Sémite » aux seuls Juifs qui, par leur comportement envers les Arabes palestiniens, peuvent alors être qualifiés d’antisémites. Lorsqu’il s’agit des Juifs, pour éviter cette restriction du vocabulaire et son utilisation fallacieuse, il serait plus logique de parler d’antisionisme, voire d’antijudaïsme. Le sionisme (mouvement politique) et le judaïsme pharisaïque (une religion) ne sont pas synonymes d’antisémitisme (contre les Sémites ou contre la race sémite) n’est-ce pas M. Valls et consorts, lorsque l’esprit n’est pas manipulé ou tordu ? De ce fait, la propagande et la doctrine politique sioniste ainsi que les doctrines religieuses du judaïsme rabbinique ou pharisaïsme, peuvent être combattues politiquement et doctrinalement, mais pas les Sémites en tant que race, qui ont le droit légitime d’exister, tout comme d’autres, et surtout concernant les Juifs, en tant que peuple élu de Dieu, ayant reçu de Lui la Loi, les oracles et les prophètes, mais toujours outrageusement prévaricateur et persistant dans sa négation et le blasphème de Jésus Messie.

(6Le Talmud : C’est le code moral, social et religieux des Juifs. Il sert de frein contre la conversion des Juifs à Jésus-Christ. Je l’ai déjà écrit mais je le redis : pour un Juif le Talmud est au-dessus de la Loi de Moïse !!! (Talmud, traité Baba-Metzigna, folio 33)

 

Mis sur un autre blogue le 25 juin 2016

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