lundi 1 août 2022

Mon Royaume n'est pas de ce monde - 1


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 13

 

MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE - 1

 

     Avant de poursuivre sur le thème de ce dossier, on s’arrêtera un instant sur cette affirmation de Jésus-Christ « Mon royaume n’est pas de ce monde » (St Jean XVIII, 36) qu’utilisent l’immense majorité des Catholiques (clercs et laïcs) et le monde chrétien en général, pour tenter de justifier un règne exclusivement spirituel, circonscrit à l’intérieur des âmes et, par conséquent, accréditer l’idée d’une pratique de la foi chrétienne dans la sphère privée. Attitude arrangeant particulièrement bien l’Etat républicain et tous les ennemis de la civilisation chrétienne, et lui facilitant la propagation de sa religion laïque (car c’en est une) (1) qui, pour sa part, dans la mise en œuvre de ses pratiques et de ses projets citoyens, ne se privera pas de continuer à être influencée par la sève nourricière morale, spirituelle, politique et sociale de la judéo-maçonnerie et des sectes lucifériennes, ennemies du Christianisme en général, et du catholicisme en particulier. Il n’y a plus que les lobotomisés par les média pour s’en laisser compter, ou ne pas s’en rendre compte. Cette affirmation du Christ est souvent couplée avec « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (St Luc XX, 25) déjà traitée.

     Par cette réponse à Pilate que voulait dire exactement Jésus ? Que voulait-il lui faire comprendre ? Quel est le sens de cette déclaration évangélique ? Plusieurs choses :

     - D’abord, que sa royauté est en conformité avec sa Personne, avec son image. Elle n’est pas une royauté selon ce monde avec ses travers, ses limitations dans la durée, ses frontières pour la borner. Elle est comme Lui-même : infinie, éternelle. Dieu étant roi de toute éternité, sa royauté pour être accréditée ne dépend pas d’une acclamation du peuple, d’un suffrage universel, d’un vote, d’un plébiscite comme le montre suffisamment l’attitude de Jésus envers les Juifs se méprenant sur la puissance et l’autorité de la Personne de Jésus, et sur la mission temporelle du Messie :

« Et Jésus, ayant connu qu’ils devaient venir pour l’enlever pour le faire roi, s’enfuit de nouveau sur la montagne tout seul.» (St Jean VI, 15)

     Pourtant bien intentionnés, on remarque toutefois la méprise des Juifs concernant la véritable identité et prérogative de Jésus. Ce sont les dignités et les grandeurs terrestres telles que l’esprit du monde les conçoit et veut se les procurer, que fuit le Christ. Pour être roi, Jésus n’a nul besoin d’une investiture par les Juifs. D’ailleurs, pourquoi vouloir faire Roi celui qui l’est déjà, et exerce cette royauté de toute éternité, sans devoir recourir à un quelconque mandat populaire juif…ou d’ailleurs ?

     - Ensuite, je ne suis pas, Pilate, un roi ordinaire, politique et mondain selon tes critères de la royauté. Je n’ai pas besoin, comme César et toi-même, de soldats pour protéger mon statut social, mon royaume et ma royauté contre des tentatives de renversement car :

« Mon royaume n’est pas DE ce monde » car, si cela avait été le cas : « si mon royaume était DE ce monde, mes serviteurs combattraient certainement pour que je ne fusse point livré aux Juifs ; mais je l’assure, mon royaume n’est PAS D’ICI» (St Jean XVIII, 36)

     On observera que dans sa réponse Jésus ne dit pas « Mon royaume n’est pas dans ce monde » mais il dit : « Mon royaume n’est pas DE ce monde »

     Il dit aussi : « Mon royaume n’est PAS D’ICI. » et pas : « Mon royaume n’est pas ici. »

     Comme le fait remarquer Saint Augustin en accord avec Saint Jean XVIII, 33-38, sur le lieu d’existence de ce royaume :

« Il est vraiment sur terre jusqu’à la fin du monde ; l’ivraie s’y trouve mêlée avec le bon grain jusqu’à la moisson, et cependant il n’est PAS DE CE MONDE, parce qu’IL EST DANS CE MONDE comme dans un lieu d’exil ». (La chaîne d’or, St Thomas d’Aquin – Livre XVI)

- Enfin, Je ne suis pas un Roi comme ceux du monde qui peuvent se tromper ou être trompés car « Je suis la voie, la vérité et la vie. » (St Jean XIV, 6)

     Ils peuvent aussi se révéler cruels, méchants, insensés, tyranniques, orgueilleux, alors que Moi : « (…) je suis doux et humble de cœur. » (St Matthieu XI, 29), se montrer inabordables, mais Moi je ne rejette pas celui qui vient vers moi « (…) celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors. » (St Jean VI, 37)

     Jésus est bien roi, comme il l’affirmera à Pilate, mais pas selon la perception naturaliste et mondaine que celui-ci se fait des détenteurs du pouvoir et de l’autorité royale : fruit de son éducation, comme de celle de bon nombre de croyants catholiques, ou pas, se méprenant sur l’exercice de l’autorité et du pouvoir des gouvernants (rois ou présidents).

     Jésus traite ici, non la question d’une simple compétence spirituelle de sa royauté mais d’où cette royauté émane : c’est la question de L’ORIGINE de cette royauté « pas de ce monde, pas d’ici » qu’il met en exergue en disant : « Mon royaume n’est pas DE ce monde. » comme il le fera remarquer à Pilate (prochain article) et non que son royaume n’est pas dans ce monde, Lui roi et vrai Maître de tout l’univers visible et invisible depuis sa fondation.

     De même que ses fidèles disciples, tous les jours, et jusqu’à la fin du monde, sont à l’œuvre  dans ce monde, familialement, socialement, politiquement, etc., sans être de ce monde, ni modelés par son esprit mais, selon le degré de réceptivité et les dispositions d’âmes de chacun, pour y agir et le façonner moralement, spirituellement et intellectuellement selon les prescriptions et l’esprit de leur Maître et Seigneur.

     L’origine du royaume de Jésus-Christ étant en dehors de ce monde, il ne nécessite pas d’être défendu par des « serviteurs ». Par contre s’il tirait son origine de ce monde, s’il avait reçu son investiture de ce monde « mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse point livré aux Juifs. » comme le ferait normalement, d’ailleurs, les serviteurs de tout royaume tirant son origine de ce monde.

     Etant dans ce monde « comme le bon grain au milieu de l’ivraie » afin de bien œuvrer dans toutes les composantes de la vie sociale, selon les opportunités du temps et des circonstances, les disciples du Christ s’efforcent d’appliquer et d’enseigner pour la gloire de Dieu, dans la cité et dans leur vie de tous les jours, les préceptes moraux et sociaux de ce royaume, les seuls qui permettent d’assurer le bien commun temporel véritable et le salut du plus grand nombre. 

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde – 2 »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1) Religion laïque avec ses ''saints'' du Panthéon, ses dogmes imprescriptibles (Droits de l’homme sans Dieu - Liberté, Egalité, Fraternité – Laïcité - Démocratie) ses cérémonies, ses fêtes, ses images ''pieuses'', etc. 

 

- C’est moi qui mets en MAJUSCULES dans le texte.

 

 

dimanche 31 juillet 2022

La prière un moyen universel


LA PRIÈRE UN MOYEN UNIVERSEL

     La prière est un moyen universel que la bonté divine nous a donné pour subvenir à tous nos besoins.

     Le pêcheur y trouve la grâce de la réconciliation, le faible sa force, le malade sa santé,

     l'affligé sa consolation dans ses peines, l'aveugle la lumière, le tiède la ferveur, le fervent la perfection, le parfait tous les dons de l'Esprit qui lui sont nécessaires pour devenir de jour en jour plus parfait.

     La prière est un bouclier qui nous met à couvert des traits de l'ennemi, c'est un dard dont l'enfer ne peut soutenir la force, c'est une armure céleste qui nous rend forts comme Dieu même.

     Le don de la persévérance finale est un bien que nous ne pouvons mériter : nous sommes assurés de l'obtenir par la prière.

(Père de Clorivière)

 

René Pellegrini

samedi 30 juillet 2022

La Contre-Révolution, qu'est-ce à dire ? - 4 : La charité


Saint Martin de Tours partageant son manteau avec un déshérité transi de froid.

LA CONTRE-REVOLUTION, QU’EST-CE A DIR.E ? - 4 : LA CHARITE

    La charité, remplacée aujourd'hui par la solidarité moins disante, est une vertu surnaturelle, dite vertu théologale comme la foi et l’espérance. Elle consiste en l’amour de Dieu en premier, parce qu’il est notre Créateur et le dispensateur de toute vie et, ensuite, l’épanchement de cet amour vers nos semblables pour l’amour de Dieu, et pas seulement parce que ce sont des êtres humains comme nous-mêmes, selon l'horizon purement terrestre de l'optique humaniste.

     Elle est aussi, nous venons de le dire, amour du prochain comme l’enseigne Notre-Seigneur à un scribe, en lui rappelant ce qui est écrit dans le Lévitique :

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (XIX, 18)

     Mais, Jésus-Christ, surélèvera ce commandement de manière plus parfaite, dans son commandement nouveau, en demandant d’aimer notre prochain :

« (…) comme je vous ai aimés » (St Jean XIII, 34)

     Aimer son semblable « comme soi-même » et « comme il nous a aimés » C’est donc vouloir pour notre prochain, comme pour nous-mêmes, Dieu connu et aimé, ici-bas, dans le miroir de la foi, et, au ciel, éternellement, face à face, dans la vision béatifique.

     Cette vertu de charité est donc indispensable pour toute institution laïque ou religieuse qui se veut catholique (école, collège, université, monastère, etc.)

     Amour pour Dieu, d’abord, car il n’y a pas de charité et d’amour véritable du prochain sans la vérité. En effet, la charité est étroitement liée à la Vérité comme le déclarait Saint Pie X dans son Encyclique adressée au Sillon de Marc Sangnier qui, pour sa part, et de manière erronée, ne voulait considérer que la charité :

« (...) La doctrine catholique nous enseigne que le premier devoir de la charité n'est pas dans la tolérance des convictions erronées, quelques sincères qu’elles soient, ni dans l'indifférence théorique ou pratique pour l'erreur ou le vice où nous voyons plongés nos frères, mais dans le zèle pour leur amélioration intellectuelle et morale non moins que pour leur bien-être matériel. Cette même doctrine catholique nous enseigne aussi que la source de l'amour du prochain se trouve dans l'amour de Dieu, père commun et fin commune de toute la famille humaine, et dans l'amour de Jésus-Christ, dont nous sommes les membres au point que soulager un malheureux, c'est faire du bien à Jésus-Christ lui-même. Tout autre amour est illusion ou sentiment stérile et passager» 

     Si la charité chrétienne peut parfois se montrer insistante auprès de certaines personnes c’est, comme y encourage Saint Pie X, parce qu’elle prend à cœur, autant que faire se peut, de redresser et de corriger les pensées erronées, ayant en vue leur «amélioration intellectuelle et morale », sachant que les répercussions de l’erreur, de l’immoralité et du mensonge provoquent la défiance et le désordre dans la société. Par contre, la vérité s’accompagnant de la charité contribuent au retour à la confiance, à la morale et à l’ordre comme l’enseigne le Pape Pie XII, dans son Encyclique condamnant le national-socialisme (nazisme), le racisme, etc. comme « contraire à la foi », peu de temps avant le déclenchement de la deuxième guerre mondiale. 

 « Cette charité intelligente et compatissante envers les égarés, envers ceux-là même qui vous outragent, ne signifie nullement et ne peut nullement signifier un renoncement quel qu’il soit à la proclamation, à la revendication, à la défense courageuse de la vérité et à sa franche application à la réalité qui vous environne. Le premier don de l’amour du prêtre à son entourage, celui qui s’impose le plus évidemment, c’est celui qui consiste à servir la Véritétoute la vérité, à dévoiler et à réfuter l’erreur sous quelque forme, sous quelque masque ou déguisement qu’elle se présente. Une défaillance sur ce point ne serait pas seulement une trahison envers Dieu et envers votre sainte vocation, ce serait aussi une faute contre le bien véritable de votre peuple et de votre patrie. » (Encyclique Mit Brennender Sorge, 10 mars 1937)

     Ce qui s’applique aux prêtres dans l’exercice de leur ministère n’est pas indifférent au laïc catholique confronté journellement à la réalité de l’environnement social, surtout lorsque ces clercs se révèlent négligents ou pusillanimes à l’égard de la vérité.

     Comme l’attestent les textes ci-dessus, les vertus de vérité et de charité sont indissociables et doivent constituer l’essence de toute vraie contre-révolution catholique. 

(A suivre…« La contre-révolution, qu’est-ce à dire ? – 5 : La hiérarchie »…si Dieu veut)

René Pellegrini 

- C’est moi qui mets en gras dans les textes.


Mis sur un autre blogue le 12 octobre 2014

 


vendredi 29 juillet 2022

Prière à Notre-Dame du Sacré-Coeur


PRIERE A NOTRE DAME DU SACRE-CŒUR

     Souvenez-vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, de l’ineffable pouvoir que votre divin Fils vous a donné sur son Cœur adorable.

     Plein de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection.

     O céleste Trésorière du Cœur de Jésus, de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour répandre sur les hommes tous les trésors d’amour et de miséricorde, de lumière et de salut qu’il renferme, accordez-nous, nous vous en conjurons les faveurs que nous sollicitons…(exposer la grâce que l’on désire)

     Non, nous ne pouvons essuyer de refus ; et puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez les exaucer.

Ainsi soit-il.

NOTA BENE :

Seul texte approuvé par Rome :  100 jours d’indulgence, une fois par jour pour les Associés, Pie IX, 13 juin 1870.

Notre-Dame du Sacré-Cœur, priez pour nous ! (100 jours d’indulgence chaque fois pour tous les fidèles, Saint Pie X, le 27 juin 1904)

René Pellegrini

jeudi 28 juillet 2022

Lieu d'exercice de la Royauté du Christ


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 12

 

    La nature spirituelle et pratique de cette royauté ayant été mise en évidence, sans oublier « l’erreur honteuse » que constituerait le silence et la mise sous le boisseau de Sa royauté « sur les choses civiles » il faut maintenant s’intéresser au :

LIEU D’EXERCICE DE LA ROYAUTE DU CHRIST

     L’Encyclique Quas Primas montre clairement que l’humanité tout entière, individus et sociétés se trouve placée sous l’emprise de cette royauté, en affirmant :

« La royauté de notre Rédempteur embrasse donc tous les hommes »

     Pour appuyer son affirmation et confirmer l’enseignement irréfragable de l’Eglise catholique sur cette question, le Pape reprend à son compte la déclaration que son illustre prédécesseur, Léon XIII, avait formulée en ces termes dans l’Encyclique Annum Sacrum, du 25 mai 1899 :

« Son empire ne s’étend pas seulement aux nations catholiques ou ceux à qui, purifiés par le saint baptême, appartiennent de droit à l’Eglise, bien que des opinions erronées les aient dévoyés ou que le schisme les ait détachés de la charité ; il embrasse tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne, de sorte qu’en toute vérité l’universalité du genre humain est soumise à la puissance de Jésus-Christ.»

     Quel coup de tonnerre, le rappel de cette déclaration solennelle effectué en plein XXe siècle, par le Pape Léon XIII, le 11 décembre 1925 !

     Ainsi, que cela plaise ou non, qu’ils le veuillent ou pas, malgré toutes leurs dénégations : Athées, Bouddhistes, Hindouistes, Musulmans, Francs-Maçons, etc., sans oublier les Juifs déicides à la nuque aussi raide, à notre époque, qu’aux jours de Moïse et des Pharisiens, toutes ces religions ou idéologies « tout ce qu’il existe d’hommes n’ayant pas la foi chrétienne » se trouvent « sous la puissance de Jésus-Christ. »

     Voilà un langage très peu œcuménique, peu soucieux de ménager les susceptibilités ! Langage principalement préoccupé à proclamer loyalement, sans aucune retenue, haut et fort, la suprématie de Notre-Seigneur Jésus-Christ et, ce faisant, remettant à leurs vraies places, Bouddha, Confucius, Vichnou, Mahomet, et toutes les autres fausses lumières encombrant l’espace, pétries de vices, et proposées à l’adoration ou à la vénération des hommes, en s’efforçant vainement de faire ombrage à la splendeur des vertus de Jésus-Christ et de s’opposer à son triomphe final.

     La foi nous enseigne, par la bouche de l’Apôtre inspiré Saint Paul, à qui les hommes sacrifient, à qui ils rendent un culte lorsqu’ils ne sacrifient pas au vrai Dieu, dans ce cas, ils ne peuvent sacrifier qu’aux démons, même s’ils ne s’en doutent pas :

« Ce que les païens immolent, ils l’immolent aux démons. Or je ne veux pas que vous soyez en société avec les démons. Vous ne pouvez pas boire le calice du Seigneur, et le calice des démons. Vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. » (I Corinthiens X, 20,21)

     Ainsi, Saint Paul est formel, on ne peut être « en société avec ceux qui immolent aux démons ». Avec qui « communiait » ou « participait » Jean-Paul II à la Synagogue de Rome ? A Suva, en buvant le breuvage rituel des guerriers fidjiens considéré par les missionnaires comme le geste d’adhésion à Satan ? En Inde, en recevant le signe du Tilak sur le front par une prêtresse hindoue, et à Madras l’imposition des cendres sacrées, etc. ?

     Avec qui « communiait » ou « participait » Benoit XVI à la Synagogue de Rome, et dans la Mosquée bleue d’Istanbul, etc. ?

    Avec qui « communiait » ou « participait » avant son élection, Bergoglio (dit ''pape'' François) célébrant la Hanouka à la Synagogue Emanuel de Buenos Aires, en décembre 2012. Comme ‘’pape’’ lors de sa célébration de la nuit de cristal, avec méthodistes et luthériens, sous le patronage des B’nai B’rith (Francs-Maçons juifs) ennemis de l’Eglise catholique, ou lors de l’exposition des statuettes de la Pachamama déesse de la fertilité dans l’Eglise, et lors de l’exposition et la mise à l’honneur de la statue de l’excommunié Martin Luther, au Vatican, etc.etc.

     Acception de rituels et d’objets idolâtres et déploiement de chaleureuse fraternité avec tout ce que la terre compte d’hérétiques et d’ennemis avérés de Jésus-Christ et de l’Eglise catholique. On voit bien qui sont les vrais amis des autorités conciliaires et vers qui vont toutes leurs affections : les apostats, les ennemis du Christ et de l’Eglise catholique. On peut donc leur appliquer ce proverbe : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. »

     Quel contraste, à peine soixante ans après la réaffirmation de l’Encyclique Annum Sacrum de Léon XIII, lorsque pour plaire aux adorateurs des démons, ces apostats réfractaires aux enseignements magistériels de leurs prédécesseurs, pris de vertiges par les divagations de l’utopie œcuméniste (1) réductrice et destructrice de la foi véritable, pour ne pas peiner leurs interlocuteurs et nuire au dialogue œcuménique sont dans l’obligation d’amoindrir la suprématie de Notre-Seigneur, ou de la mettre entre guillemets, alors qu’ils devraient être ses plus fidèles hérauts, à l’exemple de tous leurs prédécesseurs depuis l’origine de l’Eglise, et préférer mourir plutôt que d’édulcorer ou de passer sous silence la royauté de Jésus-Christ (seule voie de salut) qui s’exerce même sur « les nations qui n’ont pas la foi chrétienne » comme l’enseignent et le proclament les Papes Léon XIII et Pie XI.

     Avant de poursuivre sur les implications liées au lieu d’exercice de la Royauté du Christ, on s’arrêtera dans les prochaines publications sur les paroles de Jésus-Christ concernant Sa royauté, mal comprises ou déformées à dessein : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » (St Jean XVIII, 36)

     Combien vais-je perdre de lecteurs après cette publication ? Dieu seul le sait ! Je ne cherche ni à choquer, ni à tromper qui que ce soit car je sais que je devrais rendre compte de mes propos au tribunal de Dieu, mais les faits sont les faits et ils témoignent d’autant plus fortement qu’il ne s’agit pas de cas isolés mais d’actes répétés, autrement dit l’exemple d’obéissance aux enseignements de l’Eglise ne vient plus d’en haut. On ne peut pas taire, ni justifier ce qui est de notoriété publique et diamétralement opposé aux avertissements du Magistère pontifical ordinaire de l’Eglise (2) sauf à être complice, apathique, ou avoir renier sa foi et l’enseignement de la Sainte Eglise sur ces questions.

     Certaines choses incontestables finiront par être dévoilées sur ce qui s’est passé dans la hiérarchie de l’Eglise lors du Concile Vatican II et depuis cette date, qui en ébranleront plus d’un. En effet, Notre-Seigneur qui est la Vérité même à affirmé : « Il n’y a rien de secret qui ne doive être découvert, ni rien de caché qui ne doive être connu » (St Lux XII, 2) En attendant que Dieu jette une lumière toujours plus grande sur la véracité des révélations déjà contenues dans le Message de La Salette, je ne peux que prier Notre-Seigneur pour qu’Il veuille bien accorder à François, pour le bien de l’Eglise et son propre salut, la grâce de revenir à certains enseignements solennels du Magistère des Papes d’avant Jean XXIII.

(A suivre…« Mon royaume n’est pas de ce monde - 1 »…si Dieu veut)

René Pellegrini

- C’est moi qui mets en gras dans les textes 

(1) Rappelons-nous que l’œcuménisme va bien au-delà du pan-christianisme (union chrétienne seulement) qui fut néanmoins dénoncé et condamné par le Magistère de l’Eglise catholique, dès 1928, dans un document revêtu du sceau de l’infaillibilité pontifical ordinaire : l’Encyclique Mortalium Animos, du Pape Pie XI, dans laquelle il appelait face à ce projet d’union chrétienne, à « la défense de la foi ». Cet ardent désir de pan-christianisme que Pie XI qualifiait « d’opinion fausse, destructrice de la religion et conduisant progressivement au naturalisme et à l’athéisme » était déjà, pour les fidèles, de nature à constituer un prémonitoire et sérieux avertissement destiné à éclairer leur chemin pour les décennies qui suivraient. Naturalisme devenu bien évident dans certains groupes catholiques s’aveuglant ou pensant s’exonérer de leur dérive ou propagande naturaliste avec la présentation d’images de la Sainte Vierge ou de Jésus. Attitude qui me fait penser à cette dame regardant des films pas très chrétiens et se rassurant en ayant une image de la Sainte Vierge au-dessus de sa télévision.

(2) Le Magistère pontifical ordinaire est l’une des deux expressions véridiques du Magistère, avec le Magistère ex Cathedra. L’un s’exerçant ou pouvant s’exercer tous les jours (Magistère pontifical ordinaire) ; l’autre, très occasionnellement, lors des controverses théologiques non encore définis et justifiant l’affirmation d’un dogme

(Magistère ex cathedra)

mardi 26 juillet 2022

Traité du Saint-Esprit - 14 : L'Esprit du bien et l'Esprit du mal - 2

CHAPITRE 1

TRAITE DU SAINT-ESPRIT - 14

L’ESPRIT DU BIEN ET L’ESPRIT DU MAL – 2

     En attendant, l’existence de deux Esprits opposés suppose l’existence d’un monde supérieur au nôtre. Par là, nous entendons un monde composé d’êtres plus parfaits et plus puissants que nous, dégagés de la matière et purement spirituels : Dieu, les anges bons et mauvais, en nombre incalculable ; monde des causes et des lois, sans lequel le nôtre n’existerait pas ou marcherait au hasard, comme le navire sans boussole et sans pilote ; monde pour lequel l’homme est fait et vers lequel il aspire ; monde qui nous en enveloppe de toutes parts, et avec lequel nous sommes incessamment en rapports ; à qui nous parlons, qui nous voit, qui nous entend, qui agit sur nous et sur les créatures matérielles, réellement, efficacement, comme l’âme agit sur le corps.

     Loin d’être une chimère, l’existence de ce monde supérieur est la première des réalités. La religion, l’histoire, la raison, se réunissent pour en faire l’article fondamental de la foi du genre humain. Aujourd’hui plus que jamais, il est nécessaire de le démontrer : car la négation du surnaturel est la grande hérésie de notre temps. Naguère M. Guizot (2) lui-même en faisait la remarque. Il écrivait :

     « Toutes les attaques dont le christianisme est aujourd’hui l’objet, quelque diverses qu’elles soient dans leur nature ou dans leur mesure, partent d’un même point et tendent à un même but, la négation du surnaturel dans les destinées de l’homme et du monde, l’abolition de l’élément surnaturel dans la religion chrétienne, dans son histoire comme dans ses dogmes. Matérialistes, panthéistes, rationalistes, sceptiques, critiques, érudits, les uns hautement, les autres très discrètement, tous pensent et parlent sous l’empire de cette idée, que le monde et l’homme, la nature morale comme la nature physique, sont uniquement gouvernés par des lois générales, permanentes et nécessaires, dont aucune volonté spéciale n’est jamais venue et ne vient jamais suspendre ou modifier le cours. » (3)

     Rien n’est plus exact. Nous ajouterons seulement qu’indiquer le mal n’est pas le guérir. Afin de mettre sur la voie du remède, il aurait fallu dire comment, après dix-huit siècles de surnaturalisme chrétien, l’Europe actuelle se trouve peuplée de naturalistes de toute nuance, dont la race, florissante dans l’antiquité païenne, avait disparu depuis la prédication de l’Evangile (4). Quoi qu’il en soit, les négations individuelles s’évanouissent devant les affirmations générales. Or, le genre humain a toujours affirmé l’existence d’un monde surnaturel.

     L’existence d’une religion chez tous les peuples est un fait. Ce fait est inséparable de la croyance à un monde surnaturel.

« C’est, continue M. Guizot, sur une foi naturelle au surnaturel, sur un instinct inné du surnaturel que toute religion se fonde. Dans tous les lieux, dans tous les climats, à toutes les époques de l’histoire, à tous les degrés de la civilisation, l’homme porte en lui ce sentiment, j’aimerais mieux dire ce pressentiment, que le monde qu’il voit, l’ordre au sein duquel il vit, les faits qui se succèdent régulièrement et constamment autour de lui, ne sont pas tout. En vain il fait chaque jour dans ce vaste ensemble des découvertes et des conquêtes ; en vain il observe et constate savamment les lois permanentes qui y président : sa pensée ne se renferme point dans cet univers livré à la science. Ce spectacle ne suffit point à son âme ; elle s’élance ailleurs ; elle cherche, elle entrevoit autre chose ; elles aspire pour l’univers et pour elle-même à d’autres destinées, à un autre maître : Par delà tous les cieux, le Dieu des cieux réside, a dit Voltaire ; et le Dieu qui est par delà les cieux, ce n’est pas la nature personnifiée, c’est le surnaturel en personne. C’est à lui que les religions s’adressent ; c’est pour mettre l’homme en rapport avec lui qu’elles se fondent. Sans la foi instinctive de l’homme au surnaturel, sans son élan spontané et invincible vers le surnaturel, la religion ne serait pas. » (3)

     Le genre humain ne croit pas seulement à l’existence isolée d’un monde surnaturel, il croit encore à l’action libre et permanente, immédiate et réelle de ses habitants sur le monde inférieur. De cette foi constante nous trouvons la preuve dans un fait non moins éclatant que la religion elle-même, c’est la prière :

     « Seul entre tous les êtres ici-bas, l’homme prie. Parmi les instincts moraux, il n’y en a point de plus naturel, de plus universel, de plus invincible que la prière. L’enfant s’y porte avec une docilité empressée. Le vieillard s’y replie comme dans un refuge contre la décadence et l’isolement. La prière monte d’elle-même sur les jeunes lèvres qui balbutient à peine le nom de Dieu, et sur les lèvres mourantes qui n’ont plus la force de le prononcer. Chez tous les peuples, célèbres ou obscurs, civilisés ou barbares, on rencontre à chaque pas des actes et des formules d’invocation. Partout où vivent des hommes, dans certaines circonstances, à certaines heures, sous l’empire de certaines impressions de l’âme, les yeux s’élèvent, les mains se joignent, les genoux fléchissent, pour implorer ou pour rendre grâces, pour adorer ou pour apaiser. Avec transport ou avec tremblement, publiquement ou dans le secret de son cœur, c’est à la prière que l’homme s’adresse en dernier recours, pour combler les vides de son âme ou porter les fardeaux de sa destinée. C’est dans la prière qu’il cherche, quand tout lui manque, de l’appui pour sa faiblesse, de la consolation dans ses douleurs, de l’espérance pour la vertu. » (4) 

(A suivre…« L’Esprit du bien et l’Esprit du mal – 3 »…si Dieu veut) 

 

- Les gras dans le texte et les notes 1 et 2 sont de moi. Les autres de Mgr Gaume.

(1) Docteur de l’Eglise, il fut le fléau des hérétiques. Pour sa mort, les auteurs varient : entre 364 et 378, sous les règnes de Valentinien I et Valens.

(2) François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874), fut un historien et homme politique français, membre de l’académie française. D’origine protestante (Huguenot)

(3) Dans son ouvrage « L’Eglise et la société chrétienne » rédigé en 1861, chapitre IV, p.19 et 20 – Dans sa prétendue Vie de Jésus, Renan vient de donner tristement raison à M. Guizot. Renan n’est qu’un écho.

(4) Dans l’ouvrage de Mgr Gaume, le Rationalisme.

(5) L’Eglise et la société chrétienne, chapitre IV, page 22.

 

René Pellegrini

lundi 25 juillet 2022

Les caractéristiques du Royaume de Dieu


LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 11

     En plus des paraboles sur le Royaume de Dieu, l’aspect spirituel et pratique de la royauté de Jésus-Christ est encore souligné par les actes que réclame ce Royaume pour le manifester extérieurement, s’y préparer et y pénétrer.

LES CARACTERISTIQUES DU ROYAUME DE DIEU 

 Ce Royaume s’oppose à Satan, à la puissance des ténèbres, d’après la description évangélique des actes exigés pour se l’approprier, et qui concernent :

* LES HOMMES EN GENERAL :

     - Ils se préparent à y entrer par la pénitence (repentance) comme l’affirme sans ambiguïté l’exhortation de Notre-Seigneur dès le début de son ministère. Appel à la pénitence déjà lancé par la prédication du précurseur, Saint Jean-Baptiste, mais revêtu d’une force et d’une solennité plus importante dans la bouche du Messie Lui-même :

« (…) Jésus commença à prêcher et à dire : « Faites pénitence, car le royaume des cieux approche ». (St Matthieu IV, 17) (1)

     - Ils n’y pénètrent que par la foi et par le baptême. Ce sont ces deux conditions qui, en règle générale, permettent de bénéficier de la Rédemption et du salut. Le baptême tout en étant un rite extérieur, signifie et produit une régénération intérieure. Cette condition d’accès au Royaume de Dieu étant solennellement annoncée par Jésus après sa Résurrection :

« Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». (St Marc XVI, 16) (2)

* CE QU’IL DEMANDE A SES SUJETS :

     a) De renoncer aux richesses et aux biens terrestres comme Notre-Seigneur le laisse clairement entendre :

     - aux foules faisant route avec Lui :

« Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce point à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple ». (St Luc XIV, 33) (3)

     - et au jeune homme riche qui affirmait avoir observé tous les commandements, en lui soulignant la nécessité du renoncement total : à lui-même, à ses parents, à ses biens personnels, « à tout » pour répondre à l’appel de Dieu « viens, suis-moi » quand il se fait entendre :

« (…) Jésus lui dit : « Une chose encore te manque : vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; viens alors, et suis-moi. Mais lui, ces paroles entendues, fut contristé parce qu’il était fort riche. Or Jésus le voyant devenir triste, dit : Que ceux qui auront des richesses entreront difficilement dans le royaume de Dieu ». (St Luc XVIII, 22-24) (4)

     b) De manifester une grande douceur, comme celle de Notre Roi faisant son entrée triomphale dans Jérusalem. Le caractère de douceur et de paix étant souligné par la monture choisie par Jésus pour son entrée dans Jérusalem : l’âne au lieu du fougueux cheval de bataille des conquérants :

« Dîtes à la fille de Sion : Voici que votre Roi vient à vous plein de douceur, monté sur une ânesse et sur l’ânon de celle qui est sous le joug ». (St Matthieu XXI, 5) (5)

     c) D’avoir faim et soif de justice, comme l’exige la charte du Royaume des cieux divulguée par Jésus dans son Sermon sur la montagne. Il doit s’agir d’un désir profond de justice : celle qui harmonise notre volonté à celle de Dieu et qui vise le bien moral et la sainteté :

« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés ». (St Matthieu V, 6) (6)

     d) De renoncer à eux-mêmes et de porter leur croix, selon l’exhortation de Notre-Seigneur invitant les chrétiens à l’abnégation, lors de la première annonce officielle de sa Passion :

« Il disait encore à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, et porte sa croix chaque jour, et me suive ». (St Luc IX, 23) (7) 

(A suivre… « Lieu d’exercice de la Royauté du Christ »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 à 7) Les références bibliques ne sont pas données par le Pape

dimanche 24 juillet 2022

Ô ma Souveraine, Sainte Vierge Marie


Ô MA SOUVERAINE, SAINTE VIERGE MARIE

     Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie.

     Je me place sous votre céleste protection, et votre personnelle défense, me confiant en votre maternelle miséricorde.

     Je vous recommande mon corps et mon âme, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et à l'heure de ma mort.

     Je vous confie mon avenir éternel, toutes mes joies, angoisses et misères d'ici-bas, ma vie et la fin de ma vie.

     Que par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes les intentions et mes actions soient conformes à votre volonté et à celle de votre Fils.


Amen.

La prière d’abandon à la Sainte Vierge de Saint Louis de Gonzague (1568-1591)


René Pellegrini

samedi 23 juillet 2022

Le libéralisme est un péché - 2


Léon XIII (1810-1903) Pape antilibéral de 1878 à 1903

ANTILIBERALISME - 2


LE LIBERALISME EST UN PECHE - 2 
 

     De ses principes libéraux découlent :  

- La liberté des cultes, enseignée aussi par la caricature actuelle de l’Eglise catholique issue de Vatican II, gangrenée par la Franc-maçonnerie et le marranisme. 

- La suprématie de l’Etat et de sa ''prêtrise'' laïque dans ses rapports avec l’Eglise au lieu de la distinction des pouvoirs temporel et spirituel et de la subordination du temporel au spirituel dans tout ce qui implique des décisions d’ordre moral, sans quoi, de décadence en décadence, c’est Sodome et Gomorrhe dans lesquelles nous nous installons allègrement, stimulé et encouragé par le bain d’érotisme ambiant prodigué à souhait. 

- L’enseignement laïc, donc du naturalisme, sans aucun lien avec la religion. 

- Le mariage rendu légitime  par la seule intervention de l’Etat ce qui génère toutes les dérives et les perversions que nous connaissons. Des dirigeants politiques avilis donnant eux-mêmes, sans vergogne, l’exemple nauséabond de la débauche, de la corruption, et, dans leur ignominie et leur putréfaction morale et intellectuelle, ne voyons pas vers quels abîmes ils entraînent le pays. Après avoir mensongèrement promis un avenir -  alors qu’ils ne voient même pas où ils mettent les pieds dans le présent - ils commencent à moduler leur discours public en fonction des circonstances. Aveugles et conducteurs d’aveugles, indignes de confiance, cumulant l’irresponsable, le bouffon et le tartuffe, on en rirait si ce n’était aussi dramatique. 

- La sécularisation, c’est-à-dire l’exclusion de la religion de tous les actes de la vie publique. En définitive l’athéisme social comme dernière conséquence du libéralisme

     De ses principes libéraux résultent un ensemble de négation : 

- Il nie tous les dogmes du christianisme en affirmant l’indépendance totale de la raison individuelle et de la raison sociale. 

- Il nie la juridiction absolue de Jésus-Christ, Dieu fait homme, sur les individus comme sur les sociétés et, par voie de conséquence, il nie la juridiction déléguée du Pape. 

- Il nie la nécessité de la révélation divine et l’obligation pour tout homme de l’admettre s’il veut parvenir à sa fin dernière. 

- Il nie le principe formel de la foi, l’autorité de Dieu qui révèle, n’admettant au mieux, ce que son esprit limité lui permet de comprendre. 

- Il nie le Magistère infaillible de l’Eglise et du Pape (1) et, en conséquence toutes les doctrines définies et enseignées, par exemple : 

  *  la foi au baptême on admettant ou supposant l’égalité des cultes.

  *  la sainteté du mariage en établissant le mariage civil ou concubinage légalisé, sous le portrait d'un homme pécheur, voire débauché.

  * l’infaillibilité doctrinale du Pape en matière de foi et de moeurs en refusant comme des lois ses ordres et ses enseignements officiels

     Sous cet angle il est l’erreur absolue et un péché grave de sa nature, un péché contre la foi, un péché mortel car ses doctrines sont hérétiques. 

(A suivre…« Antilibéralisme – 3 »…si Dieu veut)

(1) Ne pas confondre l’infaillibilité grâce à l’assistance du Saint-Esprit en matière de foi et  et de mœurs, et l’impeccabilité car le Pape aussi se confesse.

 

René Pellegrini

 

 

vendredi 22 juillet 2022

Le Royaume de Dieu, où et quand ?



La Jérusalem céleste ou Royaume de Dieu sur terre.

LA ROYAUTE UNIVERSELLE DE JESUS-CHRIST - 10 

LE ROYAUME DE DIEU, OU ET QUAND ? 

     Une erreur d’appréciation chronologique va conditionner la perception de ce royaume et le temps de son établissement : celle commise par les Juifs en général et les Apôtres eux-mêmes concernant le royaume d’Israël.

« Les pharisiens lui demandèrent : Quand viendra le royaume de Dieu ? Il leur répondit : le royaume de Dieu ne vient pas d’une manière apparente, et on ne dira point : Il est ici, il est là. Car voici, le royaume de Dieu est au-dedans de vous. » (St Luc XVIII, 20-21) (1)

     On peut penser que la question des pharisiens était destinée à mettre Jésus dans l’embarras. Jésus ne répond pas directement à la question mais, plutôt que d’aiguiser et de satisfaire leur curiosité sur le temps de cette venue du royaume, il préfère diriger leur attention sur le côté pratique de la chose, le seul vraiment utile pour ce qui les concernent, à savoir : les moyens de se l’approprier.

     Dans la réponse de Jésus « au dedans de vous » selon les termes grecs entoς umwn (ENTOS UMÔN) il y a deux interprétations possibles :

* La première « au dedans de vous », c’est-à-dire dans vos cœurs, suggérant que le royaume serait spirituel et interne à la personne : donc, inutile de le chercher « ici ou là. » Cependant, Jésus s’adresse à des pharisiens qui Lui sont hostiles, il est donc difficile d’imaginer que ce royaume et ce qu’il implique de vertus, soit « au dedans » d’eux-mêmes, vu la forte animosité qu’ils manifestent à l’égard du Messie, allant jusqu’à sa condamnation à mort.

    Alors, on comprend mieux ce « on ne dira pas, il est ici, il est là » comme si, en réponse à la perception pharisaïque, il devait s’implanter en un lieu précis sur la terre d’Israël. Non ! Ne le cherchez pas topographiquement, il est d’abord en vous. C’est en vous qu’il doit d’abord surgir : ce que laisse penser les caractéristiques spirituelles et pratiques qui font naître ce royaume et que nous verrons dans la prochaine publication.

* La seconde, sans doute meilleure « Parmi vous, au milieu de vous ». Dans ce cas, le royaume est déjà venu en la Personne de Jésus-Christ et de ses œuvres miraculeuses, bien qu’ils n’aient pas compris son apparition sous cet aspect.

     D’ailleurs rien n’empêche que les deux interprétations se complètent en soulignant ces deux aspects :

     - D’abord, de germination dans les cœurs « au dedans de vous » car il doit d’abord y prendre racine et croître pour qu’on puisse déjà se l’approprier soi-même, comme le suggère les diverses paraboles sur le royaume des cieux, et

     - Ensuite, d’application pratique, c’est-à-dire en acte, déjà présent dans sa perfection dans l’ordre temporel « au milieu de vous » en la Personne de Jésus-Christ par les délivrances morales et physiques visibles qu’il apporte, et comme exemple pratique servant de modèle parfait pour l’Eglise en charge d’assumer, ici-bas, les prérogatives de Notre-Seigneur : législatif, exécutif et judiciaire symbolisé par les trois couronnes d’or de la tiare pontificale (2) et la remise des clefs du royaume de Dieu pour juger, absoudre ou condamner « lier et délier sur la terre » (St Matthieu XVIII, 18) à Saint Pierre et ses successeurs jusqu’à la consommation des siècles.

     Quant au rétablissement du royaume d’Israël qui préoccupe encore l’esprit des Apôtres : « (…) 

« Seigneur, est-ce maintenant que vous rétablirez le royaume d’Israël ? » 

    Jésus leur répond :

« Ce n’est point à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité» (Actes I, 6,7) (3)

     Question indiscrète des Apôtres concernant le royaume d’Israël soulignant leur imparfaite compréhension, car partageant les mêmes préjugés que leurs compatriotes, en croyant en un rétablissement, par le Messie, d’un brillant royaume temporel revendiquant les libertés nationales contraintes par l’occupation romaine. Leur curiosité ne sera pas satisfaite par Jésus car il ne convient pas aux hommes de connaître d’avance les décrets éternels de Dieu. Dieu se chargeant de les révéler au temps marqué.

(A suivre…« Les caractéristiques du Royaume de Dieu »…si Dieu veut)

 

René Pellegrini

 

(1 et 3) Le Pape donne les textes sans les références bibliques

(2) Ces trois souverainetés se concrétisant au travers du pouvoir spirituel ou gouvernement du Pape sur les âmes, du pouvoir temporel sur les rois et les empereurs et qu’il leur délègue après les avoir désignés lui-même, et du pouvoir juridique et moral. Cette tiare pontificale qui symbolise et rappelle aux yeux des hommes ces trois souveraineté de Jésus-Christ, est délaissée par Paul VI et ses successeurs depuis 1963. Ne veulent-ils plus que Notre-Seigneur règne et exerce ses trois prérogatives sur les âmes et les sociétés humaines ?

 

Mis sur un autre blogue le 21 février 2015

 

La Jérusalem céleste ou Royaume de Dieu sur terre.

 

Introduction à l'histoire des Patriarches - 10 : Le départ du pays natal - 4

INTRODUCTION A L’HISTOIRE DES PATRIARCHES – 10   LE DEPART DU PAYS NATAL – 4 (Genèse, XI, 27 – XII, 5)        Mais par cette stabili...